Le chef du Hezbollah juge que seules les armes règleront le conflit avec Israël
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.BEYROUTH (Reuters) – C’est sur le champ de bataille, et non par des tractations politiques, que se règlera le conflit entre le Hezbollah et Israël, a déclaré mercredi le nouveau secrétaire général du mouvement chiite libanais dans un discours aux accents martiaux.
« Je vous le dis très clairement, notre conviction est qu’une seule chose peut stopper la guerre d’agression : le champ de bataille », a souligné Naïm Qassem lors d’une intervention retransmise à la télévision.
Le successeur d’Hassan Nasrallah, éliminé en septembre par l’armée israélienne à Beyrouth, a dit ne pas croire en une « action politique », alors que les chancelleries occidentales s’emploient à favoriser un cessez-le-feu au Liban, en parallèle de leurs efforts pour une trêve dans la bande de Gaza.
Le hiérarque a toutefois évoqué une voie possible vers des négociations indirectes avec la médiation de l’Etat libanais, à la condition expresse qu’Israël stoppe ses attaques contre le Hezbollah.
« Quand l’ennemi décidera de stopper l’agression, il y aura place pour des négociations que nous avons clairement définies – des négociations indirectes via l’Etat libanais et le président (du Parlement Nabih) Berri », a dit Naïm Qassem.
Ces discussions devraient porter sur « la protection de la souveraineté libanaise dans son entier, sans manquement », a-t-il poursuivi, sans donner plus de détails sur les attentes du Hezbollah.
Nabih Berri, allié chiite du Hezbollah, s’est entretenu mercredi avec les ambassadeurs américain et saoudien au Liban, ont rapporté ses services, sans plus de précisions.
L’armée israélienne a poursuivi mercredi ses bombardements sur le territoire libanais, notamment autour de la ville de Baalbek, dans la plaine de la Bekaa (Est), faisant au moins 38 morts, selon un décompte du gouverneur de la région.
Dans une publication sur X, Bachir Khodr a fait état également de 54 blessés.
La banlieue sud de Beyrouth a également été visée par au moins quatre frappes, dont on ignore à ce stade si elles ont fait des blessés.
Le Hezbollah a annoncé mercredi avoir tiré des missiles contre une base israélienne près de l’aéroport Ben Gourion. Selon les médias israéliens, une roquette s’est abattue près de l’aéroport.
L’armée israélienne a fait état pour sa part de plusieurs dizaines de « projectiles » tirés du Liban contre Israël.
(Reportage (Aziz Taher et Hassan Hankir in Barja; avec Maya Gebeily et Clauda Tanios; version française Sophie Louet, édité par Jean-Stéphane Brosse)
Chère lectrice, Cher lecteur,
Pardon de vous interrompre, mais nous sommes dans le dernier trimestre de l’année 2024 et il sera bientôt trop tard pour nous aider dans cette collecte. Nous vous demandons de repenser au nombre de fois où vous avez consulté Chretiens.com et si vous pouvez donner 1 € au Journal Chrétien. Si chaque personne lisant les publications de ce site donnait 1 €, nous atteindrions notre but en quelques semaines.
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Le Journal Chrétien est au cœur de l'information en ligne.
Seuls 3% des lecteurs font des dons, alors si vous avez donné par le passé et si vous appréciez toujours nos publications, renouvelez votre soutien. Si vous n'avez pas encore décidé, rappelez-vous qu'il n'y a pas de petite contribution, tous les dons aident, qu'ils soient de 1 € ou 100 €.
Vos dons sont déductibles d'impôts
Si vous êtes un particulier résidant en France, vos dons sont déductibles à 66% de votre impôt sur le revenu, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.Si vous êtes une entreprise française assujettie à l’IR ou l’IS, 60% de votre don au Journal Chrétien est déductible de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaires. La réduction d’impôts sur le montant excédant ce plafond est reportable sur les 5 années suivant celle du don.
Chaque donateur reçoit immédiatement un reçu fiscal émis par J’aime l’info, une association reconnue d’intérêt général, qui a pour objet le soutien au pluralisme de l’information et la défense d’une presse numérique indépendante et de qualité.