Israël et Hamas ouverts à une trêve mais encore des obstacles
LE CAIRE (Reuters) – Deux sources de sécurité égyptiennes ont déclaré dimanche qu’Israël et le Hamas étaient ouverts à un nouveau cessez-le-feu et à la libération d’otages, bien que des désaccords subsistent sur les modalités de mise en œuvre.
L’Égypte et le Qatar, qui avaient précédemment négocié un cessez-le-feu d’une semaine et la libération d’otages, ont insisté sur l’accélération de l’aide et l’ouverture du point de passage de Kerem Shalom avant toute négociation, ont déclaré les sources.
Un responsable israélien a déclaré que l’aide avait été autorisée à entrer dans la bande de Gaza, alors que des sources égyptiennes déclaraient précédemment qu’elle avait été bloquée.
Les espoirs de paix ont été ravivés samedi lorsqu’une source a déclaré que le chef des services de renseignement israéliens s’était entretenu vendredi avec le premier ministre du Qatar.
Le Hamas insiste pour établir unilatéralement la liste des otages à libérer et exige que les forces israéliennes se retirent derrière des lignes prédéfinies, ont déclaré les sources à Reuters.
Bien qu’Israël ait accepté que le Hamas établisse la liste, les sources ont déclaré que le pays exigeait un calendrier et un droit de regard sur cette liste avant de fixer l’heure et la durée du cessez-le-feu.
Israël refuse de se retirer, ont ajouté les sources.
Le Hamas affirme qu’un cessez-le-feu complet est une condition préalable à la libération des otages.
« Il est important pour moi de préciser que les Forces de défense israéliennes (FDI) sont déterminées à achever la tâche de démantèlement du Hamas », a déclaré dimanche le porte-parole militaire israélien, le contre-amiral Daniel Hagari, lors d’une conférence de presse.
« Nous sommes ouverts à tout effort visant à mettre fin à l’agression israélienne. C’est la base de toute discussion », a déclaré un responsable du Hamas, Sami Abu Zuhri, interrogé par Reuters.
Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n’a pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaire.
(Reportage Ahmed Mohamed Hassan, avec Maayan Lubell ; rédigé par Nafisa Eltahir, version française Benjamin Mallet)
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
La qualité de notre travail est reconnu par les médias séculiers. Dernièrement, le président du Journal Chrétien a accordé une longue interview à Sud Ouest, le deuxième quotidien régional français avec une diffusion totale de 219 000 exemplaires.
ENGAGEZ VOUS !
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?