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Israël autorise la création d’une garde nationale réclamée par Ben-Gvir

par Dan Williams

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JERUSALEM (Reuters) – Le gouvernement israélien a autorisé dimanche la création d’une garde nationale à la demande du ministre de la Sécurité Itamar Ben-Gvir, issu de l’aile ultra-nationaliste, accusé par ses opposants de vouloir mettre en place une milice privée.

Les prérogatives exactes de cette nouvelle force feront l’objet de discussions au sein d’une commission comprenant des représentants de toutes les agences de sécurité d’Israël, qui remettra ses recommandations dans un délai de 90 jours, ont déclaré les services du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

La question de savoir qui exercera une autorité directe sur cette unité n’a pas encore été tranchée.

Itamar Ben-Gvir, un colon juif radical originaire de Cisjordanie, condamné par le passé pour soutien à une organisation terroriste et incitation à la haine contre les Arabes – qui représentent 21% de la population de l’Etat hébreu -, s’est hissé sur le devant de la scène politique à la faveur des émeutes de mai 2021 dans les villes mixtes judéo-arabes, en marge du conflit israélo-palestinien dans la bande de Gaza.

A l’époque, le gouvernement, dirigé par Naftali Bennett, avait envisagé la création d’une force de police auxiliaire, mais le projet avait été abandonné avec la chute de l’exécutif.

A la tête du petit parti ultranationaliste Otzma Yehudit (Force juive), Itamar Ben-Gvir a obtenu le portefeuille de la Sécurité nationale au sein du gouvernement de coalition formé par Benjamin Netanyahu en novembre dernier, le plus à droite de l’histoire d’Israël.

LE CHEF DE LA POLICE SCEPTIQUE

Dans diverses interviews, le ministre de la Sécurité nationale a présenté la nouvelle garde nationale comme un prolongement de l’initiative du précédent gouvernement.

Il a assuré qu’elle serait déployée dans les villes majoritairement arabes touchées par la violence ou la criminalité. « Elle s’occupera exclusivement de cela. La police ne s’occupe pas exclusivement de cela, elle a mille choses à faire », a-t-il dit.

Dans un premier temps, a-t-il dit, les fonds gouvernementaux permettront le recrutement de 1.850 membres de la garde nationale, qui mettra plusieurs mois à être opérationnelle.

L’opposition dénonce la mise en place d’une milice personnelle et soupçonne également Itamar Ben-Gvir de vouloir réprimer, grâce à cette nouvelle force, le vaste mouvement de contestation contre le projet de réforme de la justice de l’exécutif.

L’examen parlementaire de ce projet a été reporté par Benjamin Netanyahu lundi dernier. Itamar Ben-Gvir a dit avoir obtenu la création d’une garde nationale en échange de son feu vert à cette « pause » décidée par l’exécutif face aux manifestations.

« Pourquoi l’Etat d’Israël – qui dispose d’une armée, d’une police, de renseignements militaires, du Shin Bet, du Mossad, du Conseil de sécurité nationale, du service pénitentiaire, de la police anti-émeutes, d’une police d’élite – a-t-il besoin d’une autre garde nationale ? », s’est interrogé sur Twitter le député arabe Ayman Odeh.

Yaacov Shabtai, le chef de la police israélienne, a lui-même exprimé ses doutes sur ce projet dans une lettre à Itamar Ben-Gvir, dont plusieurs médias se sont fait l’écho.

Il a notamment souligné que cette garde nationale, si elle était autonome, sans lien avec la hiérarchie policière, « pourrait nuire à la sécurité des citoyens », selon le site d’informations Ynet.

Confirmant l’existence de cette lettre, Itamar Ben-Gvir a déclaré qu’il rencontrerait Yaacov Shabtai lundi et s’est dit ouvert à la possibilité de placer la future garde nationale sous l’autorité de la police, à condition qu' »ils soient sérieux et le veulent vraiment ».

(Version française Jean-Stéphane Brosse)

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