Une nouvelle vague de Covid-19 au Royaume-Uni
Le directeur de l’Office national des statistiques (ONS) britannique, le professeur Ian Diamond, a déclaré dimanche qu’il ne faisait « aucun doute » qu’une nouvelle vague de cas de COVID-19 surviendrait à l’automne prochain, a rapporté le quotidien Evening Standard.
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M. Diamond a également indiqué que de grandes variations régionales pouvaient être observées concernant le nombre de personnes ayant développé des anticorps.
Il a formulé ces commentaires après que le médecin-chef pour l’Angleterre, le professeur Chris Whitty, a affirmé qu’il était toujours risqué de relancer la vie sociale et que le Royaume-Uni connaîtrait une nouvelle hausse des cas à un moment ou à un autre, probablement à la fin de l’été ou en automne et en hiver.
M. Diamond a expliqué à la BBC que la population devait comprendre l’évolution des données et observer l’impact du « merveilleux » déploiement des vaccins.
« Cela étant dit, nous devons aussi reconnaître que ce virus n’est pas près de disparaître », a-t-il confié dans l’émission The Andrew Marr Show diffusée sur la chaîne BBC One.
« Et je n’ai aucun doute sur le fait qu’en automne, il y aura une nouvelle vague d’infections », a-t-il ajouté.
A la question de savoir s’il est trop tôt pour déterminer à quel point le déploiement des vaccins contribue à la baisse des cas au Royaume-Uni, M. Diamond a répondu qu’il fallait prendre en compte des variables telles que les vaccins et les restrictions liées au COVID-19.
M. Whitty a fait savoir plus tôt qu’il « déconseillait fortement » toute démarche visant à accélérer le calendrier de l’allègement des restrictions de confinement.
S’adressant à la Commission scientifique et technologique du Parlement britannique, il a insisté sur le fait que les mesures prévues pour le 17 mai, date à laquelle les rassemblements de six personnes pourraient être autorisés en intérieur, présentent des « risques significatifs ».
Selon les modèles étudiés par le Groupe consultatif scientifique pour les urgences (SAGE) du gouvernement britannique, même dans le scénario le plus optimiste, on pourrait dénombrer au moins 30.000 décès supplémentaires liés au COVID-19.