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Le Royaume-Uni a quitté l’Union européenne

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Le Royaume-Uni n’est plus membre de l’Union européenne. Les principaux dirigeants de l’Union européenne (UE) ont envoyé un message d’unité et d’espoir le jour du départ du Royaume-Uni, promettant qu’un bloc restreint ne serait pas un bloc plus faible.

Charles Michel, David Sassoli et Ursula von der Leyen, respectivement président du Conseil européen, président du Parlement européen et présidente de la Commission européenne, se sont réunis vendredi matin pour prendre la parole et susciter optimisme et énergie le jour où le bloc perd l’un de ses plus importants moteurs économique, politique et militaire.

« Aujourd’hui marque un nouveau départ pour l’Europe. Nous ne devons pas oublier que nous sommes plus forts quand nous agissons ensemble », a déclaré M. Sassoli.

« Ce n’est jamais un bon moment quand quelqu’un s’en va, mais c’est un nouveau chapitre qui s’ouvre. Nous allons consacrer toute notre énergie à la construction d’une UE plus forte et plus ambitieuse. Avec 27 démocraties fortes, des valeurs fortes, des libertés, 22 millions d’entreprises et le marché unique le plus vaste », a déclaré M. Michel.

« En effet, demain, près d’un demi-siècle d’adhésion du Royaume-Uni à l’Union européenne prendra fin. Lorsque le Royaume-Uni nous a rejoints (j’étais encore à l’école), nous étions six Etats-membres. Demain, nous serons 27 », a ajouté Mme von der Leyen.

« Pendant toutes ces années (…), notre union a gagné un élan politique et est devenue une puissance économique globale. Notre expérience nous a appris que la force ne réside pas dans un splendide isolement, mais dans notre unique Union », a-t-elle conclu.

Une page se tourne

Les produits agricoles seront les plus touchés par le Brexit dans les ports de Normandie, a annoncé Philippe Deiss, directeur général de Ports de Normandie à la veille du 31 janvier, date de sortie effective du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE).

Il s’est exprimé dans une interview exclusive à Xinhua, indiquant que le Brexit était une page qui se tourne. « Tournons-la le plus intelligemment possible et faisons en sorte que les accords commerciaux nous permettent de préserver cette proximité (entre l’UE et le Royaume-Uni) que nous avons connue depuis des décennies », selon lui.

Les drapeaux du Royaume-Uni et de l’Union européenne devant le Parlement du Royaume-Uni à Londres, le 19 octobre 2019. (Xinhua/Han Yan)

Il a rappelé que la sortie du Royaume-Uni de l’UE prendrait effet au 31 janvier 2020 mais la sortie de l’union douanière prendrait effet à la fin de l’année 2020. C’est pourquoi les contrôles seront mis en place à partir du 1er janvier 2021 en fonction de l’accord négocié sur les relations ultérieures.

« Le plus gros impact pour les Ports de Normandie est d’ores-et-déjà la création d’une frontière entre le Royaume-Uni et l’Europe, avec des contrôles des marchandises et des personnes qui arrivent sur le sol européen. Pour autant, nous devons maintenir la fluidité du trafic, notamment celle des poids lourds qui doivent pouvoir continuer à sortir très rapidement des bateaux et n’être contrôlés qu’ensuite », a-t-il souligné.

Selon lui, des espaces de stockage pour les poids lourds et des espaces de contrôles pour les marchandises ont été construits par les ports de Normandie. « Il a également fallu que soit mis en place un système informatique d’échanges de données entre les importateurs, les douanes et les transporteurs pour assurer la fluidité de l’information ».

Les marchandises animales et végétales sont les plus ciblées par le Brexit, car elles requièrent des contrôles vétérinaires ou phytosanitaires permettant d’éviter qu’une bactérie ou une maladie spécifique soit introduite sur le sol européen, a-t-il précisé.

« Les animaux de compagnie continueront à rentrer sur le territoire européen avec un contrôle de leurs vaccins et de leur puce d’identité tandis que des installations spécifiques sont prévues pour les chevaux, les viviers ou encore les coquillages », a-t-il poursuivi.

« Aujourd’hui, le Brexit peut être une opportunité. Nous avons visé la fluidité des circuits et s’il y a une congestion sur des ports tels que celui de Douvres en Angleterre, qui a une énorme activité chaque année, cela pourra générer un gros trafic sur les ports secondaires comme les nôtres, côté anglais comme français », selon lui.

Il a indiqué que Cherbourg avait une ligne directe avec l’Irlande, qui reste au sein de l’Union européenne, mais dont une grande partie du trafic traversait jusqu’à présent l’Angleterre pour rejoindre le continent. « Nous avons une opportunité d’accroître notre activité avec l’Irlande ».

Selon des médias français, beaucoup d’entreprises françaises n’avaient pas encore étudié le processus du Brexit. M. Deiss s’inquiète de leur optimisme.

« Faire une déclaration en douane est très compliqué, c’est même un métier, et nous avons eu des réunions d’information avec les entreprises françaises mais aussi anglaises. On ne s’improvise pas déclarant en douanes et il nous a semblé que les entreprises françaises n’étaient pas totalement conscientes de l’enjeu. Il y a des professionnels qui pourront conseiller les entreprises, mais nous avons essayé à Dieppe, Ouistreham et Cherbourg mais également côté anglais, de les sensibiliser à ce sujet et notamment les inciter à s’entourer de spécialistes », a-t-il noté.

Le Conseil européen a adopté jeudi une décision relative à la conclusion de l’accord de retrait du Royaume-Uni de l’UE. Cette décision procédurale fait suite à son approbation par un vote majoritaire du Parlement européen le 29 janvier. L’accord de retrait entrera en vigueur le 31 janvier 2020 à minuit, heure d’Europe Centrale, marquant ainsi la fin du délai visé à l’article 50 du traité de l’UE, et le début d’une période de transition allant jusqu’au 31 décembre 2020.

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