Le destin de l’Albanie et de la Macédoine du Nord est européen, selon Charles Michel
Le destin de l’Albanie et de la Macédoine du Nord est européen, a estimé vendredi le président du Conseil européen, Charles Michel, qui s’est rendu dans les deux pays dans la journée, indiquant que les discussions sur une réforme du processus d’élargissement se poursuivaient.
Débat sur la fin de vie. Réagissez à l'interview du député Olivier Falorni au +33 0769138397 ou par email à l'adresse [email protected]
« L’avenir de cette région, le destin de cette région est tourné vers l’Europe. A nous, dans les mois qui viennent, de continuer à travailler étroitement avec cet objectif », a-t-il dit à Tirana à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre albanais Edi Rama.
A Skopje ensuite, où il a été reçu par le président macédonien Stevo Pendarovski, M. Michel a assuré que le Conseil européen prévu en mars à Bruxelles « doit poursuivre les débats (sur le processus d’élargissement) afin de continuer à progresser vers cet objectif ».
Plusieurs pays, dont la France, s’étaient opposés en octobre dernier à l’ouverture de négociations d’adhésion de ces deux pays des Balkans occidentaux à l’Union européenne. Le président français Emmanuel Macron s’était justifié en déplorant un processus irréversible et non progressif, appelant à sa réforme.
Charles Michel a par ailleurs lancé un appel à un « pacte d’investissement et de croissance » pour les Balkans occidentaux, lequel est « une condition clé afin de faire progresser les conditions sociales ».
M. Pendarovski a jugé pour sa part que la visite de M. Michel montrait que ce dernier était un grand partisan de l’élargissement de l’UE.
« Une adhésion à l’UE est sans aucun doute notre objectif stratégique », a-t-il dit. « Nous continuerons d’y travailler et espérons que très tôt, sans doute en mars, la nouvelle méthodologie pour l’élargissement soit adoptée et que nous recevrons très tôt de bonnes nouvelles concernant notre intégration », a-t-il conclu.
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
