Des militants pour le climat perturbent les réunions d’actionnaires de banques britanniques
VOUS AIMEZ CHRÉTIENS TV? DONNEZ-NOUS LES MOYENS DE PRODUIRE DE NOUVELLES ÉMISSIONS CHRÉTIENNES EN FAISANT UN DON ICIpar Lawrence White et Iain Withers
LONDRES/MANCHESTER (Reuters) – Des militants et des investisseurs se sont collés à des chaises, ont déclenché des alarmes et crié des slogans lors des réunions d’actionnaires organisées par Barclays et Standard Chartered mercredi, en signe de colère à l’égard du soutien financier des banques aux énergies fossiles.
« Arrêtez le greenwashing », a crié un homme, qui n’a pas donné son nom, lors de l’assemblée de Barclays, avant d’être escorté hors de la salle.
« Votre politique climatique ne vaut pas le papier sur lequel elle est écrite », a crié Zoe, une manifestante, après avoir collé sa main à sa chaise.
Les manifestants ont pleuré, juré et accusé le conseil d’administration de mentir, alors que Nigel Higgins, président de Barclays, tentait de défendre la stratégie de la banque.
« Beaucoup d’entreprises impliquées dans les énergies fossiles aujourd’hui prennent le chemin de la transition. De l’avis de beaucoup, clairement, ce n’est pas avec l’ampleur et à la vitesse voulues », a déclaré Nigel Higgins.
Barclays aura plus d’influence en accompagnant ces entreprises « sur le chemin de la transition plutôt qu’en les abandonnant », a-t-il ajouté.
Le même jour, lors de la réunion de Standard Chartered à Londres, des militants ont exhorté la société à placer la « vie sur Terre avant (le) profit ».
« Nous sommes d’accord sur l’urgence de lutter contre le changement climatique, c’est essentiel pour la planète et les gens », a déclaré Jose Vinals, président de StanChart, ajoutant que la banque travaillait avec ses clients pour améliorer leurs performances environnementales.
Des banques comme Barclays et Standard Chartered se sont engagées à réduire leurs prêts aux entreprises liées aux combustibles fossiles, mais les organisations écologistes jugent leurs efforts insuffisants.
(Rédigé par Sinead Cruise; version française Valentine Baldassari, édité par Jean-Michel Bélot)