Coronavirus: La fin de l’épidémie pourrait être proche en Grande Bretagne, juge un épidémiologiste
par Alistair Smout et Sarah Young
LONDRES (Reuters) – L’épidémie de COVID-19 pourrait prendre fin dans quelques mois en Grande-Bretagne, les vaccins ayant considérablement réduit le risque de développer une forme grave ou de mourir de cette affection, a estimé mardi l’épidémiologiste Neil Ferguson, de l’Imperial College.
Il précise cependant que la baisse du nombre quotidien de nouvelles contaminations – ininterrompue au cours des six derniers jours – doit encore être prise avec prudence.
Un message également martelé par le Premier ministre Boris Johnson: « J’ai évidemment observé que les chiffres sont meilleurs depuis six jours mais il est très, très important que nous ne nous précipitions pas pour en tirer des conclusions hâtives », a déclaré le locataire du 10, Downing Street.
« Il faut rester très prudent et telle est l’approche de ce gouvernement », a-t-il ajouté.
La vague épidémique actuelle, qui a culminé avec 54.674 nouvelles infections en 24 heures le 17 juillet, a reflué depuis, avec un total quotidien de 24.950 nouvelles contaminations recensées lundi.
« Nous ne sommes pas encore sortis d’affaire, mais l’équation a radicalement changé », a expliqué à la BBC Neil Ferguson, dont les premières modélisations inquiétantes sur la propagation probable du coronavirus SARS-CoV-2 mi-mars 2020 avaient notamment incité le gouvernement britannique à instaurer les premières restrictions pour la population générale, alors que le confinement était déjà en vigueur en Italie, en Espagne et en France.
« L’effet des vaccins a été considérable pour réduire le risque d’hospitalisation ou de décès et, à mon avis, je suis certain que d’ici à fin septembre-octobre, le plus gros de la pandémie sera derrière nous », a assuré l’épidémiologiste.
UN EXEMPLE SUIVI DE PRÈS
Le pic de nouvelles contaminations survenu au début du mois en Grande-Bretagne, notamment sous l’effet du variant Delta (initialement découvert en Inde et particulièrement contagieux) ne s’est jusqu’ici pas traduit par une augmentation de la mortalité de même ampleur, avec 14 décès imputés au COVID-19 recensés lundi.
Pour autant, le nombre de patients hospitalisés pour COVID-19 a progressé pour s’établir à 5.238 personnes.
D’après les épidémiologistes, les vacances scolaires, la fin de l’Euro 2020 de football et la météo plus clémente pourraient avoir contribué à réduire les interactions sociales en milieu clos et par conséquent les infections, même si les dernières restrictions sanitaires ont été levées le 19 juillet.
Même si Boris Johnson a prévenu que la pandémie n’était pas terminée, au vu du haut niveau de couverture vaccinale en Grande-Bretagne (plus des deux tiers de la population adulte étant intégralement vaccinée), il a fait le choix de relancer complètement une économie pénalisée par la série de confinements plus ou moins stricts qui se sont succédé dans le pays depuis mars 2020.
Si cette stratégie s’avérait fructueuse, l’exemple britannique pourrait être suivi par d’autres pays, mais ce pari pourrait aussi être contrarié par l’éventuelle émergence de variants résistants à la vaccination, ou par un afflux trop massif de malades débordant à nouveau les services de santé.
Avec près de 130.000 décès imputés au COVID-19, la Grande-Bretagne figure parmi les pays ayant payé le plus lourd tribut de cette crise sanitaire internationale.
(Reportage Sarah Young et Alistair Smout ; version française Myriam Rivet, édité par Jean-Stéphane Brosse)
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