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Blinken et Lammy en Ukraine pour afficher le soutien de Washington et Londres à Kyiv

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KYIV (Reuters) – Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, et le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, sont arrivés mercredi en Ukraine à un moment vu comme décisif pour le soutien apporté à Kyiv.

Le chef de la diplomatie américaine a fait savoir qu’il profiterait de sa visite pour s’enquérir directement auprès du président ukrainien Volodimir Zelensky et d’autres représentants des objectifs militaires actuels de Kyiv et des moyens pour Washington de l’aider à les atteindre.

« Il s’agir d’un moment décisif pour l’Ukraine au coeur de ce qui est une période de combat intense face à une Russie qui continue d’intensifier son agression », a déclaré Antony Blinken mardi à Londres lors d’une conférence de presse au côté de David Lammy.

À Kyiv, le ministre britannique des Affaires étrangères a annoncé que la Grande-Bretagne fournirait 600 millions de livres (709,06 millions d’euros) d’aide supplémentaire à l’Ukraine.

Cette aide, qui représente « un soutien vital aux Ukrainiens alors qu’ils continuent de subir les attaques russes incessantes », a dit David Lammy, comprend 242 millions de livres de financement, notamment pour les besoins humanitaires, et 484 millions de livres de garanties de prêts à la Banque mondiale avant la fin de l’année.

La Grande-Bretagne engage déjà 3 milliards de livres par an pour soutenir militairement l’Ukraine.

« Avec les États-Unis, nous soutenons fermement l’Ukraine aussi longtemps qu’il le faudra », a ajouté David Lammy dans un communiqué.

MISSILES BALISTIQUES

Cette visite intervient après que les Etats-Unis ont annoncé que l’Iran avait fourni des missiles balistiques à la Russie, une initiative qualifiée de « grave escalade » par Antony Blinken.

En réponse, les Etats-Unis ont imposé mardi de nouvelles sanctions contre l’Iran, tandis que d’autres pays occidentaux, dont la France, s’apprêtent à prendre des mesures similaires.

Le président américain Joe Biden a lui déclaré mardi que son administration était « en train de réfléchir » à une éventuelle levée des restrictions que Washington impose à l’Ukraine sur l’utilisation d’armes à longue portée.

Le secrétaire d’Etat américain a refusé de dire si Washington allait autoriser Kyiv à utiliser les armes américaines à longue-portée pour frapper le coeur du territoire russe, comme le demande Volodimir Zelensky. De multiples facteurs sont à prendre en compte, a-t-il déclaré.

Le président de la chambre basse du Parlement russe, adressant une énième menace aux pays occidentaux, a affirmé que la Russie considérera les États-Unis et leurs alliés comme des cobelligérants s’ils permettent à l’Ukraine d’utiliser des missiles à longue portée contre son territoire.

De son côté, le ministre iranien des Affaires étrangères a démenti la livraison par Téhéran de missiles balistiques à la Russie, ajoutant que les sanctions ne résoudraient aucun problème.

« L’Iran n’a PAS livré de missiles balistiques à la Russie. Point final (…) Les sanctions ne sont pas une solution, mais une partie du problème », a dit Abbas Araqchi sur le réseau social X.

(Reportage Daphne Psaledakis et Olena Harmash, avec Elizabeth Piper à Londres, Kylie MacLellan et le Bureau de Dubaï ; version française Jean Terzian et Kate Entringer, édité par Zhifan Liu)

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