Afghanistan : Les promesses de Boris Johnson et Joe Biden
Le Premier ministre du Royaume-Uni Boris Johnson et le président des Etats-Unis Joe Biden se sont entretenus par téléphone mardi soir à propos de la situation actuelle en Afghanistan suite à la prise du pouvoir par les talibans, a indiqué Downing Street dans un communiqué.
Les deux dirigeants se sont félicités de la coopération de leurs pays au cours des derniers jours pour aider à l’évacuation de leurs ressortissants, de leur personnel actuel et ancien, et d’autres personnes d’Afghanistan, a-t-il précisé.
« Ils ont décidé de continuer à travailler en étroite collaboration dans ce domaine dans les jours et les semaines à venir afin de permettre au plus grand nombre possible de personnes de quitter le pays », a ajouté le communiqué.
MM. Johnson et Biden sont également convenus de la nécessité pour la communauté internationale de s’unir pour éviter une crise humanitaire en Afghanistan.
Les plans du Royaume-Uni comprennent une augmentation de l’aide humanitaire dans la région et la réinstallation des réfugiés, selon le communiqué.
Le ministère britannique de l’Intérieur a déclaré mardi soir que jusqu’à 20.000 réfugiés afghans se verraient offrir une voie pour s’installer au Royaume-Uni sur une période de cinq ans.
Lors de leur conversation téléphonique, les deux dirigeants ont décidé de tenir une réunion virtuelle des dirigeants du Groupe des Sept (G7) dans les prochains jours pour discuter de la situation en Afghanistan.
Dans un discours télévisé lundi, M. Biden a maintenu sa décision de retirer les troupes américaines d’Afghanistan, tout en reconnaissant que la prise de Kaboul par les talibans est survenue beaucoup plus tôt que Washington ne l’avait prévu.
En un peu plus d’une semaine, les talibans, que les Etats-Unis avaient renversés en 2001, sont passés du contrôle de leur première capitale provinciale à la prise de Kaboul, capitale de ce pays d’Asie centrale déchiré par la guerre.
M. Johnson a estimé dimanche que la décision des Etats-Unis de se retirer d’Afghanistan avait « accéléré les choses ».