Une monnaie commune en Afrique de l’Ouest renforcerait l’intégration régionale selon le président bissau-guinéen
Il s’exprimait lors de l’ouverture du séminaire d’information et de sensibilisation des parlementaires de la CEDEAO sur la création de la monnaie unique en Afrique de l’Ouest, l’eco, qui se déroule jusqu’à jeudi prochain dans la capitale Bissau-guinéenne.
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M. Embalo a jugé que la création d’une nouvelle monnaie était « une démarche solide destinée à renforcer les liens d’amitié, de solidarité et de coopération entre les pays et les peuples frères de la sous-région ».
Le processus de création de l’eco « doit être mené de manière sereine et globale, car il y a beaucoup de défis à relever », a-t-il souligné, ajoutant que la monnaie unique et le système de paiement interbancaire, promoteurs du commerce régional, représentent une tâche complexe qui interpelle la classe politique et nécessite une réflexion large et inclusive de la part de tous les acteurs concernés.
Pour sa part, le ministre bissau-guinéen des Finances, Ilidio Vieira Té, a exhorté « toutes les autorités politiques à apporter leur soutien afin que le processus d’adoption de la monnaie unique se passe bien jusqu’à son lancement prévu en 2027 ».
La mise en place de l’eco était prévue pour le troisième trimestre 2020, mais a été repoussée sine die, afin de remplacer le franc CFA dans les huit Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Les pays de la CEDEAO sont économiquement différents et n’ont pas la même superficie et les mêmes capacités de production. C’est pourquoi cette monnaie unique est considéré comme un levier de dynamisation des échanges commerciaux, d’intégration et de croissance forte, capable d’assurer le développement durable de tous les pays membres