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Les autorités de transition adoptent une amnistie générale de 296 opposants et rebelles

Deux projets de loi présentés par le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Chargé des droits humains, Mahamat Ahmat Alhabo, sont examinés et adoptés en Conseil des ministres, le 29 novembre 2021 au Tchad. Ils visent à amnistier près de 300 opposants et rebelles incarcérés.

Le premier projet de loi porte amnistie générale pour des faits d’atteinte à l’intégrité de l’État et de délits d’opinion. Cette amnistie devrait bénéficier à 39 personnes. Le second projet, quant à lui, porte amnistie générale pour des faits d’acte de terrorisme, de complicité, de recrutement et d’enrôlement des mineurs de moins de 18 ans dans les forces armées. Il vise à absoudre 257 membres des groupes armés des condamnations prononcées par la Cour criminelle de N’Djamena, ayant siégé à Korotoro le 22 août 2019.

Après 7 mois sur les 18 que doit durer la période de transition, la prochaine étape du processus est l’organisation d’un dialogue national inclusif. Les politico-militaires, conviés à la table du dialogue, avaient posé la condition de l’amnistie des leurs. De plus, la présence de certains membres de l’opposition dans les geôles est également déplorée.

Les autorités de la transition, notamment le Conseil militaire de transition et le Gouvernement de transition justifient leur proposition d’amnistie générale par la création des conditions propices à la réconciliation nationale.

Selon le Porte-parole du Gouvernement, Abderaman Koulamallah, pour « parachever les conditions d’une réconciliation sincère et intégrale des filles et fils du Tchad, il est apparu indispensable de faire table rase des vestiges hérités des périodes sombres de notre pays en accordant une amnistie générale à ceux qui, pour une raison ou une autre, avaient choisi la voie de l’exil et/ou de la violence pour exprimer leurs divergences politiques. »

Yamingué Bétinbaye
Docteur en géographie

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