L’ONU a condamné l’arrestation d’Ibrahim Boubacar Keïta
Le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres suit avec « une profonde préoccupation » l’évolution de la situation au Mali, notamment la mutinerie militaire qui a abouti à l’arrestation du président Ibrahim Boubacar Keita et de membres de son gouvernement mardi dans la capitale Bamako.
Débat sur la fin de vie. Réagissez à l'interview du député Olivier Falorni au +33 0769138397 ou par email à l'adresse [email protected]
« Le secrétaire général condamne fermement ces actions et appelle au rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel et de l’Etat de droit au Mali », a affirmé son porte-parole dans une déclaration publiée mardi soir. A cette fin, M. Guterres a exigé la libération « immédiate et sans condition » du président ainsi que des membres de son cabinet.
Le chef de l’ONU a réitéré ses appels à une solution négociée et à un règlement pacifique de leurs différends. Il a exprimé son plein appui aux efforts de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour aboutir à une solution pacifique à la crise actuelle au Mali, notamment par le biais des bons offices de son représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas.
Le secrétaire général de l’ONU « exhorte toutes les parties prenantes, en particulier les forces de défense et de sécurité, à faire preuve de la plus grande retenue et à défendre les droits de l’homme et les libertés individuelles de tous les Maliens », a déclaré son porte-parole.
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.