Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Le Journal Chrétien

Un média d’espérance

Inscription à la newsletter

Désaccord franco-malien sur des discussions avec les rebelles islamistes

Le Premier ministre par intérim du Mali s’est dit lundi ouvert à des discussions avec des rebelles islamistes, dont l’insurrection a rendu de vastes zones du pays ingouvernables, tandis que la France, son ancienne puissance coloniale, a fermement rejeté cette idée.

Faites un don au Journal Chrétien pour nous permettre de produire plus de vidéos comme celle-ci.

JE FAIS UN DON MAINTENANT

Le président déchu du Mali, renversé le 18 août par un coup d’Etat militaire, Ibrahim Boubacar Keïta, avait déclaré plus tôt cette année que son gouvernement était prêt à négocier avec les rebelles liés à Al-Qaïda. Cette stratégie a été confirmée pendant les pourparlers nationaux qui ont suivi le coup d’État.

Les responsables maliens ont fourni peu de détails sur les compromis qui pourraient être faits, mais certains partisans des négociations ont déclaré qu’ils pourraient inclure une plus grande reconnaissance de l’Islam dans la vie publique.

« Les conclusions des pourparlers nationaux (…) ont très clairement indiqué la nécessité d’une offre de dialogue à ces groupes armés », a déclaré le Premier ministre par intérim Moctar Ouane lors d’une conférence de presse avec le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, en visite pour deux jours à Bamako.

« Nous devons y voir une opportunité d’engager des discussions de grande envergure avec les communautés afin de redéfinir les contours d’une nouvelle gouvernance dans les zones concernées », a-t-il ajouté.

Jean-Yves Le Drian a toutefois indiqué son opposition aux négociations, en rappelant que les groupes islamistes n’avaient pas signé l’accord de paix de 2015, considéré comme une base pour le rétablissement de la paix dans le nord du Mali.

« Disons les choses très clairement : il y a des accords de paix (…) et puis il y a des groupes terroristes qui n’ont pas signé les accords de paix, a-t-il déclaré. Les choses sont simples ».

La France déploie plus de 5.000 soldats au Mali et dans les pays voisins de la région du Sahel pour lutter contre les djihadistes, contre lesquels elle est intervenue pour la première fois en 2013.

Faisons du Journal Chrétien un contre-pouvoir d'influence...

Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.
Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
Conscients du fait que le financement affecte l’indépendance des médias bénéficiaires et des journalistes qui y travaillent, nous ne recevons aucune aide de l’Etat et n’appartenons pas à un grand groupe industriel ou publicitaire. De ce fait, les sujets que nous traitons et la manière dont nous le faisons est exempt d’intérêts particuliers, les analyses que nous publions sont réalisées sans crainte d'éventuelles pressions de ceux qui ont le pouvoir.
Si vous aimez le journalisme de qualité qui est l’acte d’informer, c’est-à-dire de collecter, sélectionner et vérifier l’information avant de la diffuser, soutenez notre mission en rejoignant l'équipe ou en faisant un don ci-dessous. N'hésitez pas à nous contacter sur [email protected]

JE FAIS UN DON

Les commentaires sont fermés.