Santé : Mutualisation des efforts des pays africains pour lutter contre le paludisme
La ville de Yaoundé au Cameroun abrite une conférence Ministérielle sur le paludisme placée sous le thème « ‘lutter contre le paludisme dans les pays les plus durement touchés par la maladie‘’
La journée du O6 Mars 2024 restera dans les annales de l’histoire de la santé. Sous la conduite du premier ministre chef du gouvernement Dion Ngute représentant du chef de l’État, les pays africains se sont engagés a œuvrer collectivement pour barrer la voie à cette pathologie.
12 pays y ont participé et se sont collectivement responsables de plus de 70 % de l’incidence mondiale du paludisme, et de 73% de la mortalité palustre mondiale.
La question de la mobilisation des ressources en faveur du paludisme a été au cœur des discussions . La table ronde axée sur les opportunités et défis dans la sécurisation et le déploiement effectif des financements pour le paludisme a suffisamment édifiée les participants .
« Sous la conduite du Président Paul BIYA, le Cameroun est fortement engagé dans la lutte contre le paludisme […] Il est donc une priorité nationale du point de vue des politiques publiques mises en place et des financements mobilisés par le Gouvernement et ses partenaires à cet effet » a déclaré le Ministre de la Santé Publique, lors de sa prise de parole, pendant la table ronde sus évoquée.
Pour lui, cela ne suffit pas pour faire face aux défis à surmonter en vue de l’atteinte des résultats escomptés. Il s’agit notamment de la non priorisation de la santé dans les stratégies nationales, l’absence de rationalisation des interventions des différents acteurs qui souvent, se retrouvent entrain de mener les mêmes actions sur le terrain, et enfin les conflits dans le monde qui amènent les décideurs à reléguer la santé au second plan.
Pour obtenir des financements adéquats à la lutte contre le paludisme, MANAOUDA Malachie a suggéré une meilleure planification des interventions et la détermination des champs d’action, la vulgarisation des résultats obtenus et leurs impacts sur l’économie du pays.
Les responsables de la Santé du Soudan, du Burkina Faso, de la RDC et du Mali ont aussi insisté dans leur propos sur le plaidoyer à mener auprès des décideurs afin de prioriser la lutte contre la malaria, le développement de la recherche pour mieux orienter les ressources, et les interventions selon l’épidémiologie de terrain. Ils ont également insisté sur la nécessité d’investir plus dans la promotion de la santé et la prévention plutôt que dans la lutte contre la maladie.