Ngarbuh, la vérité sur un massacre !
À travers un communiqué, la présidence camerounaise a reconnu l’implication de son armée dans la tuerie de Ngarbuh. De quoi donner du grain à moudre aux pourfendeurs de Paul Biya.
Dans la nuit du 13 au 14 février 2020, un affrontement sanglant entre les sécessionnistes et les forces de l’ordre camerounaises, avait causé la mort de plusieurs victimes civiles. Ce qui avait poussé certaines ONG et médias à monter au créneau, et à accuser ouvertement l’armée camerounaise d’exactions.
Face à ces accusations, le gouvernement avait riposté trois jours plus tard. Notamment à travers son ministre de la communication, René Sadi, et son ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo. Mais la sortie la plus retentissante fut celle de Paul Atanga Nji, le ministre de l’administration territoriale, qui avait ostensiblement pointé du doigt ces ONG et médias, en les menaçant de représailles pour « collaboration avec des forces déstabilisatrices ».
Plus de deux mois plus tard, le rapport d’enquête sur ces évènements douloureux vient d’être remis. Et même s’il n’a pas été rendu public, ses recommandations sont contenues dans le communiqué de la présidence de la République publié le mardi 21 avril. Il en ressort qu’il s’agissait au départ d’une opération de reconnaissance qui a ensuite mal tourné.
Selon ce communiqué, trois militaires et deux gendarmes s’étaient fait accompagner par une dizaine de villageois pour cette mission de reconnaissance. Puis, sur la base des informations reçues d’un paysan, ils ont donné l’assaut. Lequel assaut a donné lieu à des échanges de tirs qui ont causé la mort de cinq combattants sécessionnistes et la saisie de plusieurs armes et munitions.
Le communiqué précise que les soldats ont également retrouvé, parmi les cadavres, les corps de trois femmes et de dix enfants. Ils ont immédiatement incendié le village pour tenter de camoufler cette bavure et sont retournés au camp avec un rapport des faits manifestement reconstitué.
À travers ce rapport d’enquête dont les conclusions aboutissent à la sanction disciplinaire des militaires concernés, Paul Biya déjuge ainsi publiquement ses collaborateurs qui étaient restés jusque-là dans la dénégation. Il envoie aussi un message aux puissances occidentales pour les assurer de son respect scrupuleux des droits de l’Homme, et pour apaiser ainsi le climat politique national.
Mais il en faudra beaucoup plus pour calmer ses détracteurs, notamment les médias qui avaient été invectivés dès la survenue de ces tristes événements. Ils sont tous unanimes pour dire que le gouvernement camerounais devrait rapidement se mettre à l’école de la bonne communication en temps de crise.
Ecclésiaste Deudjui
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