Libre circulation en zone Cemac: Le plaidoyer des chefs traditionnels des différents pays frontaliers
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.A l’occasion des activités de la 12eme journée africaine des frontières, les autorités traditionnelles de certains pays frontaliers de la zone Cemac ont plaidé pour une ouverture permanente des postes frontaliers.
Une concertation publique a réuni à l’occasion , les chefs traditionnels des villages frontaliers du Cameroun, du Gabon et de la Guinée Équatoriale à Abang Minko’o , localité située dans la région du Sud.
Les chefs traditionnels ont exposés les problèmes auxquels ils sont confrontés au quotidien. Ceux ci globalement sont relatifs aux entraves qui plombent la libre circulation des biens et des personnes entre les différents pays.
Les autorités traditionnelles ont dénoncé » la multitude de points de contrôle mis en place sur le corridor Abam/Bitam et vice versa ou encore sur celui entre Abam-Kye-Ossi-Bitam , lesquels sont sources de conflits entre les populations et les forces de maintien de l’ordre » ont-elles ajoutées.
A titre d’exemple, sur le linéaire Ambam-Bitam long de seulement 4km, on retrouve pas moins de cinq check-points et à chacun de ses postes, les commerçants sont tenus de débourser 2000 FCFA peu importe leurs nationalités » se sont indignés les chefs traditionnels.
Autre point d’insatisfaction qu’ils ont relevé, la fermeture constante des frontières Guinée Équatoriale-Cameroun-Gabon. Une situation qui n’est pas sans impact » sur les échanges commerciaux entre les différents pays » ont souligné les autorités traditionnelles.
Le cas des multiples rackets dont sont victimes les populations a été aussi soulevé. Conséquence »il est devenu difficile pour les familles installées de part et d’autres des frontières de se rendre visite » ont déploré les chefs traditionnels.
D’une seule voix, ils ont appelé à la recherche des solutions imminentes afin que la libre circulation soit une réalité. Les différents pays représentés côté camerounais par le ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji et côté gabonais par le ministre en charge de la décentralisation, de la cohésion et du développement des territoires, Michel Menga M’Essome qu’assistaient pour l’occasion les délégations de l’Union Africaine, de la Ceeac et la GIZ ont promis rendre fidèlement compte à leurs chefs d’Etats afin que des solutions définitives et appropriées soient trouvées à ces différents griefs.
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