Cameroun : l’État distribue aux éleveurs 164 vaches importées de France afin de booster la production laitière au Cameroun
Conformément à une décision du Ministre de l’Élevage, Dr Taïga du 17 février 2021, 164 génisses gestantes importées de France en fin 2020 ont été distribués le 23 février 2021 aux organisations des producteurs engagés dans la production laitière au Cameroun.
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« Il est autorisé à compter de la date de signature de la présente décision, la distribution de 164 génisses gestantes de race Montbéliarde acquises par le Projet de développement de l’élevage (Prodel), aux organisations (…) engagées dans la production laitière sur la base de leur business plan validé par le comité régional de présélections des sous-projets », pouvait-on lire dans cette décision du Dr Taïga.
En effet, cette distribution a eu lieu le 23 février 202, en présence du Directeur des opérations de la Banque mondiale au Cameroun Abdoulaye Seck. Neuf organisations de la région de l’Adamaoua ont obtenu139 génisses. Les régions de l’Extrême-Nord et du Centre s’en tirent, respectivement avec 15 et 10 génisses chacune.
À en croire les spécialistes, ces génisses peuvent produire en moyenne 20 litres de lait par jour. Ainsi, à partir de cette estimation, l’on peut estimer que la production se chiffre à 3 280 litres de lait sur une journée, 22 960 litres sur une semaine et 101 680 litres sur mois.
Selon le Projet de développement de l’élevage (Prodel) du Ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader), le choix de la race montbéliarde est justifié par sa capacité de s’adapter à notre climat. « Le gouvernement a opté pour la race montbéliarde. Elle présente l’avantage d’avoir une adaptation plus facile à des conditions climatiques rudes. L’eau et l’herbe en abondance garantissent une production de 20 litres de lait par jour et par vache. Des implications technologiques dans la traite permettent d’intensifier la production du lait ».
Il faut noter que la démarche du Cameroun vise, d’une part, l’augmentation de la production laitière qui a connu un déficit de 120 000 tonnes par an, et d’autre part, la réduction du coût de l’importation du lait et de ses produits dérivés qui, selon l’Institut national de la statistique, coûte 20 milliards de FCFA par an.
Signalons que le ministère de l’Élevage a signé un contrat d’un montant de 824 881 euros, soit 541,08 millions de FCFA, avec la société Coopex Montbéliarde (France) pour un montant de 824 881 euros, soit 541,08 millions de FCFA pour l’acquisition progressive des vaches laitières et la reproduction des semences bovines.
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