Cameroun : deux présumés fabricants de boissons frelatées interpellés par la gendarmerie à Douala
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Spécialisés dans la fabrication et la vente illicite des boissons gazeuses, les deux complices ont été interpellés par les éléments de l’état-major de la deuxième région de gendarmerie de Douala.
Ils se trouvaient dans leur « laboratoire » au quartier New-Bell dans le 2ème arrondissement de Douala au moment de leur interpellation le 18 février 2021 avant d’être présentés à la presse. Une enquête a été ouverte, à cet effet, pour élucider les mobiles exacts de cette supercherie ainsi que les conséquences que peuvent avoir ces boissons frelatées sur la santé des consommateurs.
Cette activité semble se porter bien au Cameroun car ce n’est pas la première fois que des fabricants de boissons frelatées se retrouvent dans les filets des forces de l’ordre. La dernière arrestation a eu lieu le 9 février 2021, avec la saisie d’un stock de boissons alcoolisées par la police a saisi aux environs de 2 h du matin au Camp-Sic Nlongkak à Yaoundé.
Selon des sources fiables, les éléments de la police ont interpellé, au cours d’une patrouille, un homme qui s’est identifié sous le nom de Waffo se promenant nuitamment avec deux cartons de Whisky. Après l’interrogation, ce dernier passera aux aveux et les conduira au quartier Elig-Edzoa dans la résidence d’un certain Tekam Nzali et de son épouse.
Le couple était détenteur d’une usine clandestine spécialisée dans la fabrication artisanale des boissons alcoolisées frelatées, entre autres, de faux champagnes de marques Ruinart, Moët et des whiskies impropres à la consommation tels que des Black Label, du Rhum de marque St James ainsi que des vins rouges. Mais aussi un fût d’éthanol, des vignettes CEMAC de plusieurs produits (Guiness, st James, Wilson, Moët, Black Label et autres), des bouchons et capsules de colorants, et même du cannabis.
En attendant, l’issue de l’enquête ouverte, les suspects ont été placés en détention provisoire.