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Assemblée nationale : Le parlement s’engage à lutter contre la propagation du discours de haine

Le cheval de bataille est tenu par le Réseau Parlementaire de lutte contre la Justice Populaire, la Peine de mort et les Violences extra-judiciaires « REJUPEM V.E »

La montée des discours de haine est un phénomène observé dans le monde lequel n’épargne pas le Cameroun. L’on observe ces dernières années et de plus en plus, une exacerbation des propos qui stigmatisent certaines communautés. Ce fléau est amplifié à travers les médias et mérite que l’on ne le considère pas comme un fait sans danger. D’où la sortie de la Hon DISSAKE née EKOKA Marguerite présidente  du « REJUPEM V.E » qui appelle a une synergie de force pour endiguer ce phénomène.

Le « REJUPEM V.E » Réseau Parlementaire de lutte contre la Justice Populaire, la Peine de mort et les Violences extra-judiciaires est engagé avec détermination à s’attaquer à ce phénomène qui est une violence. Sachons-le, ces paroles laissent des blessures et constituent il faut le dire un danger qui pourrait considérablement compromettre la cohésion sociale, la sécurité et le vivre ensemble » Dixit Hon DISSAKE née EKOKA Marguerite.

Précisons que le discours de haine est relayé à travers plusieurs supports de communication, notamment les réseaux sociaux avec des messages d’exclusion à caractère stigmatisant ou l’usage d’un langage irrespectueux, injurieux, outrageant et vexatoire à l’égard des personnalités publiques et privées en raison de leurs choix politiques ou de leur appartenance ethnique traduisant ainsi un ensauvagement réel de notre société.

Il y’a lieu de noter que, le droit international réprime l’incitation à la violence. Le Conseil de sécurité de l’ONU a aussi appelé récemment à une action mondiale contre les discours de haine et l’extrémisme par sa résolution 2686 qui a été adoptée à l’unanimité.

Le « REJUPEM V.E » nous rappel que, le Cameroun a ratifié des textes internationaux qui combattent les discours de haine, le législateur Camerounais a réagi à juste titre en adoptant le 29 novembre 2019 une loi sanctionnant les discours haineux et le tribalisme dans l’espace public au Cameroun en intégrant l’outrage à la tribu et l’incitation à la haine tribale dans les alinéa 1 et 2 de l’article 241 du Code Pénal, il demeure cependant pertinent que, les causes de ce fléau doivent être identifiées et mises en relief afin de prévenir et de lutter efficacement contre ces dérives qui prennent des proportions inquiétantes surtout par leur utilisation à des fins politiques.

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