Le ministre des finances a son corps défendant affirme que les efforts doivent être fait par le gouvernement et le parlement. Ce qui justifie le retard de cette année est que le document devait d’abord passer par le conseil de cabinet pour approbation. Il se trouve que celui du mois de Juin s’est tenu le 20 en tenant compte des amendements du gouvernement c’était difficile de l’acheminer a temps.
Conscient du retard Louis Paul MOTAZE affirme que les lignes bourgent. Il a tenu à rappeler au parlementaire l’objectif du débat d’orientation budgétaire. Pour l’exécutif c’est un moment d’écoute, de discussion tous azimuts et autres orientations du budget avenir avec les hommes et femmes de terrain que sont les élus de la nation.
Au regard du caractère sensible de cette exercice le bureau de la chambre basse l’a d’abord fait passer en commission avant d’élargir le débat en pleniene. Un débat très enrichissant qui a débouché sur un ensemble de recommandations dont voici quelques-unes :
Accélération du processus d’import-substitution en accordant des ressources budgétaires conséquentes pour la production de biens de consommation de masse , notamment blé, le riz, le thé et l’huile de palme,
Accompagnement effectif des collectivités territoriales décentralisées dans la mise en place d’une fiscalité locale en vue de leur autonomisation financière La mise a disposition des communes, de machines a timbrer en vue de sécuriser les recette fiscales, Finalisation de la mise en place du système intégré de gestion informatisée du personnel de l’Etat et de la Solde « SIGIPES 2 »,
L’arrimage des différentes administrations publique au numérique en vue de garantir une meilleure performance et permettre la migration des entreprises du secteur informel vers le formel,
La nécessité d’instaurer la facture normalisée en vue de réduire la fraude fiscale en matière de TVA