Tennis: Comment les organisateurs de Roland Garros gèrent la pluie, invitée récurrente de la première semaine
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par Vincent Daheron
PARIS (Reuters) – La pluie qui n’a pas épargné la première semaine de la 123e édition de Roland-Garros a obligé les organisateurs à s’adapter et à anticiper pour le bon déroulement d’un tournoi « un peu chaotique », selon le directeur adjoint chargé de la mise en configuration et de l’entretien des courts à la Fédération française de tennis (FFT).
« Il faut remonter à 2016 pour avoir ce type de temps », précise François Chaigneau, alors que de nombreuses rencontres ont été interrompues durant les sept premiers jours de compétition.
À chaque suspension des matchs, le ballet des 170 à 180 personnes, au total, dédiées à l’entretien des courts s’enclenche : une bâche orange est rapidement déployée de chaque côté du filet pour préserver le terrain.
« Le piétinement des joueurs fait remonter l’humidité, la terre se transforme en glaise et c’est à ce moment-là que le terrain va se dégrader », a expliqué François Chaigneau.
« Un court en terre battue peut prendre de l’eau, mais tout dépend dans combien de temps vous voulez rejouer après. Comme on a beaucoup de matchs, on doit être vigilants sur la quantité d’eau que le court va absorber. Malgré la pression de l’organisation sportive, on doit préserver les terrains sinon on ne peut pas les redonner aux sportifs derrière. C’est un cercle vicieux. »
Afin d’anticiper au mieux les prévisions météorologiques, la FFT, organisatrice de Roland-Garros, dispose d’un PC Météo sur le stade au sein duquel deux prévisionnistes de Météo France se relaient de 07h00 jusqu’à la fin des matchs.
Leur objectif est de faire de la prévision aussi bien instantanée que sur les heures ou les jours à venir.
« Ils disposent d’un certain nombre d’outils classiques et ils installent un radar de proximité sur la base militaire de Villacoublay (Yvelines) qui nous permet de détecter les pluies avec une précision de 100 mètres », a ajouté François Chaigneau.
« C’est un outil hyper précieux parce qu’il nous est déjà arrivé de bâcher la partie ouest du stade et de continuer à jouer sur la partie est. »
Le stade de Roland-Garros s’étend sur plus d’un kilomètre depuis l’installation en 2019 du court Simonne-Mathieu (5.261 places) dans les serres d’Auteuil.
« Dès qu’il y a des pluies annoncées, on regarde dans combien de temps elles arrivent, l’intensité, et on prévient les équipes d’entretien des courts et les arbitres. »
La décision est prise par le juge-arbitre du tournoi, le Français Rémy Azémar, qui prévient ensuite les arbitres de chaise à l’aide d’un système de code échelonné de 1 à 4 : rien à signaler, vigilance, terrains à bâcher à la fin du jeu ou du set en cours et arrêt immédiat.
C’est aussi le juge-arbitre qui décide quand le jeu peut reprendre. Au total, entre 30 et 35 minutes sont nécessaires pour relancer un match.
« Vous ne relancez pas une partie pour quinze minutes », prévient toutefois Français Chaigneau.
La météo devrait être plus clémente sur le reste du tournoi, qui se conclura dimanche par la finale du simple messieurs.
Pour la première année, le court Suzanne-Lenglen est également équipé d’un toit rétractable, quatre ans après celui du court central Philippe-Chatrier. Les deux toits nécessitent quinze minutes pour l’ouverture ou la fermeture.
(Reportage de Vincent Daheron, édité par Sophie Louet)
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