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Réunion à Paris sur le traité mondial contre la pollution plastique

PARIS (Reuters) – La France a organisé samedi au siège de l’Unesco à Paris une réunion au niveau ministériel visant à préparer la deuxième session de négociations sur le tout premier traité mondial de lutte contre la pollution plastique qui doit débuter la semaine prochaine.

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Cette deuxième session de discussions, qui se tiendra du 29 mai au 2 juin à l’Unesco, réunira les représentant de 175 Etats afin de définir les premiers contours d’un traité contraignant sur la pollution plastique sous l’égide des Nations unies (Onu).

L’Onu a en effet adopté en mars 2022 une résolution visant à négocier d’ici fin 2024 un traité mondial contraignant de lutte contre la pollution plastique.

Les ministres français de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, et de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, qui reçoivent samedi des ministres de l’environnement avant que les négociateurs ne prennent le relais lundi, souhaitaient donner une impulsion aux débats à venir.

« L’enjeu c’est de se mettre d’accord sur un calendrier, 2040 fin de la pollution plastique, sur le fait que le traité doit être contraignant, doté de moyens et d’une instance d’expertise », a commenté samedi Christophe Béchu sur franceinfo.

« Si nous n’agissons pas, il y aura en 2050 plus de plastique que de poissons dans les océans, dit l’Onu », a commenté sur Twitter Catherine Colonna.

Chaque année, environ 460 millions de tonnes de plastiques sont produites et seuls 9% des déchets sont effectivement recyclés, selon un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui estime que la production de déchets plastiques devrait quasi tripler d’ici 2060.

Le traité, qui vise une approche globale couvrant l’ensemble du cycle de vie des plastiques, se heurte cependant à l’opposition de certains pays qui voudraient que les objectifs soient fixés à l’échelle nationale.

Les Etats qui ont participé à la première cession de négociations en Uruguay en décembre dernier, s’opposent sur les contours de l’accord, à savoir s’il faut limiter la production de plastique, éliminer progressivement certains types de plastique ou encore harmoniser les règles au niveau mondial.

Les Etats-Unis souhaitent que les pays fixent leur propre plan d’action tandis que les acteurs industriels ont demandé que le traité se concentre sur la lutte contre les déchets plutôt que sur des mesures visant à réduire la production.

L’organisation écologique Greenpeace qui demande la mise en place immédiate d’un traité mondial contre le plastique a par ailleurs révélé samedi, en prévision des discussions, une installation artistique de 5 mètres de haut sur les quais de Seine à Paris. Réalisée par l’artiste et militant canadien Benjamin Von Wong, elle dénonce le lien entre l’industrie fossile et la pollution plastique.

Trois autres cessions de négociations sont prévues d’ici fin 2024 avant la conférence diplomatique d’adoption du traité attendue en 2025.

(Rédigé par Kate Entringer)

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