Quelle est la situation humanitaire dans la bande de Gaza ?
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GENEVE (Reuters) – Les appels internationaux à un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hamas depuis le 7 octobre sont restés lettre morte, alors que très peu d’aide humanitaire entre dans la bande de Gaza assiégée, et que les pénuries de nourriture, de carburant, d’eau potable et de médicaments s’aggravent.
Voici un aperçu de la situation humanitaire à Gaza, étroite enclave de 2,3 millions d’habitants gouvernée par le Hamas, que les Nations unies (Onu) jugent « catastrophique ».
DÉPLACEMENT
Le bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) évalue à plus de 1,5 million le nombre de « déplacés internes » dans le territoire, dont près de 800.000 personnes ayant trouvé refuge dans au moins 154 abris gérés par l’Onu.
L’armée israélienne appelle les civils du nord de la bande de Gaza à se diriger vers sur le sud de l’enclave, longue d’environ 40 kilomètres et large d’une dizaine de kilomètres, pour leur propre sécurité via un « corridor » qu’elle dit sécuriser plusieurs heures par jour.
D’après les Nations unies, quelque 200.000 personnes ont gagné le sud de la bande de Gaza depuis le 5 novembre.
Les abris de l’UNRWA – l’agence des Nations unies chargée de l’aide aux réfugiés palestiniens – dans le Sud sont surpeuplés et incapables d’accueillir de nouveaux arrivants, et de nombreuses personnes déplacées dorment dans les rues, à proximité des abris, selon l’OCHA.
L’UNRWA n’est plus en mesure de fournir de l’aide aux personnes déplacées dans le Nord, où Israël concentre l’essentiel de ses opérations militaires terrestres depuis le 27 octobre.
HÔPITAUX
Des chars israéliens encerclent l’hôpital Al Chifa, le plus grand de la ville de Gaza, cible prioritaire de leur offensive contre le Hamas car il abriterait dans ses sous-sols, selon Israël, le principal centre de commandement du groupe islamiste, prenant au piège des combats les patients et soignants qui s’y trouvent encore.
Selon le porte-parole du ministère de la Santé de Gaza sous contrôle du Hamas, Achraf al Qidra, qui se trouve à l’intérieur de l’établissement, 32 patients, dont trois nouveau-nés, sont morts au cours des trois derniers jours dans l’hôpital privé d’électricité et de ravitaillement.
Quelque 650 patients se trouveraient toujours à l’intérieur, ainsi que 200 à 500 personnels médicaux et 1.500 déplacés, a déclaré mardi l’OCHA.
Pratiquement tous les hôpitaux du nord de la bande de Gaza étaient « signalés » hors service lundi en raison du manque d’électricité, des bombardements ou des affrontements à proximité, a encore précisé l’OCHA. Seul l’hôpital Al Ahli dans la ville de Gaza était encore capable de recevoir des patients, selon l’agence onusienne.
LIVRAISON DE L’AIDE
L’aide est acheminée par le point de passage de Rafah, situé dans le sud de l’enclave, à la frontière avec l’Egypte, le seul qui soit ouvert, mais seulement une fraction de l’aide fournie avant le conflit parvient encore dans le territoire. Depuis que des livraisons d’aide limitées ont repris le 21 octobre, un millier de camions sont entrés dans Gaza, transportant de la nourriture, de l’eau et des fournitures médicales.
EAU ET NOURRITURE
Les habitants de Gaza sont confrontés à de graves pénuries d’eau et de nourriture.
Depuis le 7 novembre, aucune boulangerie n’est en activité en raison du manque de carburant, d’eau et de farine, et en raison de dommages structurels, selon l’OCHA. Philippe Lazzarini, commissaire général de l’UNRWA, a estimé qu’environ 39% des besoins alimentaires étaient actuellement satisfaits.
Deux compagnies de distribution de l’eau dans le sud de la bande de Gaza ont cessé d’opérer le 13 novembre en raison des pénuries de carburant, laissant 200.000 habitants sans accès à l’eau potable, selon l’UNRWA.
Le dépôt de carburant de l’agence de secours aux réfugiés palestiniens dans la bande de Gaza est en train de se tarir et l’UNRWA a prévenu lundi qu’elle ne serait bientôt plus en mesure de ravitailler les hôpitaux, évacuer les eaux usées et fournir de l’eau potable.
La livraison de carburant est interdite par Israël qui accuse le Hamas de le détourner à des fins militaires.
(Rédigé par Emma Farge, version française Kate Entringer et Jean-Stéphane Brosse, édité par Blandine Hénault et Kate Entringer)
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