Pour Macron, l’exploitation minière en eaux profondes ne doit pas continuer
LISBONNE (Reuters) – Le président français Emmanuel Macron a déclaré jeudi qu’un cadre juridique était nécessaire pour empêcher l’exploitation minière en eaux profondes de continuer, et a appelé les pays à mettre leurs ressources financières et scientifiques pour mieux comprendre et protéger les fonds marins.
Débat sur la fin de vie. Réagissez à l'interview du député Olivier Falorni au +33 0769138397 ou par email à l'adresse [email protected]
L’intérêt pour l’exploitation minière des fonds marins grandit, mais les organisations environnementales et certains gouvernements demandent à ce qu’elle soit ou interdite ou encadrée par des règles appropriées.
L’exploitation minière en eaux profondes nécessiterait l’utilisation de lourds engins pour retirer des fonds marins des roches contenant du cobalt, du manganèse, et d’autres métaux rares, qui entrent notamment dans la fabrication des batteries.
« Nous devons créer un cadre juridique pour mettre fin à l’exploitation minière en eaux profondes et empêcher que de nouvelles activités ne mettent en danger ces écosystèmes », a déclaré Emmanuel Macron lors d’un événement organisé en marge de la Conférence sur les océans des Nations unies à Lisbonne.
« Il est également nécessaire que nous donnions les moyens à nos scientifiques de mieux connaître les fonds marins, nous devons mieux les comprendre pour mieux les protéger », a-t-il ajouté.
Bien que le président français ait émis des inquiétudes sur l’exploitation minière des eaux profondes, la France dispose d’un contrat d’exploration dans la région de Clarion-Clipperton, dans le Pacifique Nord, avec l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer.
(Reportage Catarina Demony et Helen Reid; version française Camille Raynaud)
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.