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Nucléaire: Orano envisage d’enrichir de l’uranium aux Etats-Unis

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PARIS (Reuters) – Orano étudie la possibilité de construire une usine d’enrichissement d’uranium aux Etats-Unis, a déclaré mercredi Claude Imauven, le président du conseil d’administration du groupe français, alors que le pays veut réduire ses importations de combustible nucléaire en provenance de Russie.

L’ex-Areva, spécialiste du combustible nucléaire, avait déjà envisagé un projet de ce type à la fin des années 2000 avant de le suspendre en raison des surcapacités consécutives à l’accident de Fukushima, en 2011.

« Faut-il faire une usine d’enrichissement aux Etats-Unis ? C’est un sujet qui a été étudié par le passé par Areva et qui est aujourd’hui étudié par Orano », a dit Claude Imauven lors d’une rencontre organisée par le think tank Confrontations Europe.

Orano a par ailleurs validé en octobre 2023 un projet d’augmentation des capacités d’enrichissement d’uranium de son usine Georges Besse 2, au Tricastin (Drôme et Vaucluse), afin notamment de répondre à la demande de ses clients américains.

L’entreprise, détenue à 90% par l’Etat français, justifie ce projet par le risque d’un arrêt total ou partiel de la fourniture par Rosatom d’uranium enrichi utilisé dans les centrales nucléaires occidentales, que l’entreprise russe approvisionne à hauteur de 30%.

La Russie représente 20% de l’uranium enrichi utilisé par les États-Unis, premier producteur mondial d’électricité d’origine nucléaire, bien que cette dépendance soit limitée par un plafond d’importation antérieur à l’invasion de l’Ukraine.

Orano revendique 12% de la capacité d’enrichissement d’uranium au niveau mondial, contre 43% pour Rosatom et 31% pour le groupement européen Urenco.

(Reportage Benjamin Mallet ; édité par Kate Entringer)

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