Nord Stream: L’enquête de la police suédoise renforce les soupçons de sabotage
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.HELSINKI (Reuters) – Les soupçons de sabotage sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique se sont renforcés au vu des premiers éléments de l’enquête dans la zone économique exclusive suédoise, a déclaré jeudi le service de la sûreté suédois.
Les autorités suédoises et danoises enquêtent sur quatre fuites découvertes la semaine dernière sur les gazoducs russes, dans les zones économiques exclusives suédoise et danoise.
« Des détonations sont survenues près de Nord Stream 1 et 2, dans la zone économique suédoise, entraînant des dommages importants sur les gazoducs », a déclaré le service de la sûreté de l’État suédois dans un communiqué.
Des matériaux ont été saisis sur place et vont maintenant être analysés, et le site n’est plus bouclé, ont-ils précisé. « La poursuite de l’enquête montrera si quelqu’un peut être soupçonné, puis poursuivi pour ce crime. »
La Russie a déclaré jeudi avoir été informée par voie diplomatique qu’elle ne pouvait se joindre à l’enquête.
« Pour l’instant, il n’est pas prévu de demander à la partie russe de se joindre aux investigations », a déclaré à des journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, ajoutant que Moscou avait répondu qu’il n’était pas possible de mener une enquête objective sans sa participation.
Le ministre danois des Affaires étrangères, Jeppe Kofod, a déclaré jeudi à Reuters que son ministère n’avait pas demandé à la Russie de rester en dehors de l’enquête, mais qu’un groupe de travail rassemblant les services de police du Danemark, de la Suède et de l’Allemagne était chargé de l’enquête.
Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a déclaré jeudi que Moscou insisterait sur une « enquête complète et ouverte » incluant des responsables russes et Gazprom.
« Ne pas permettre au propriétaire (des gazoducs) d’assister à l’enquête signifie qu’il y a quelque chose à cacher », a déclaré Maria Zakharova.
La police danoise a refusé de faire des commentaires sur l’enquête qu’elle mène dans la zone économique exclusive danoise.
(Reportage Essi Lehto, version française Augustin Turpin, édité par Kate Entringer et Sophie Louet)
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