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Les Américains aux urnes, le suspense est à son comble

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par Joseph Ax

WASHINGTON (Reuters) – Les Américains ont commencé à voter mardi pour départager la démocrate Kamala Harris et le républicain Donald Trump au terme d’une campagne présidentielle aussi âpre qu’indécise qui a mis aux prises deux visions complètement opposées de la société et du monde.

Les sondages donnent au coude-à-coude la vice-présidente démocrate, 60 ans, qui a remplacé in extremis cet été un Joe Biden vieillissant pour l’investiture démocrate, et l’ancien président républicain, 78 ans, visé par une litanie de dossiers judiciaires et animé par une volonté farouche de revanche après la présidentielle qui lui a été « volée », selon ses mots, en 2020.

Trois autres candidats sont en lice : Chase Oliver, 39 ans, pour le Parti libertarien, Jill Stein, 74 ans, pour les Verts (« Green Party ») et le candidat indépendant Cornel West, un philosophe de 71 ans.

Le dénouement de ce scrutin à suspense devrait se jouer dans sept Etats dits « pivots » (« Swing States »), où l’indécision est reine et qui peuvent basculer dans un camp ou dans l’autre. Il s’agit de l’Arizona, de la Caroline du Nord, de la Géorgie, du Michigan, du Nevada, de la Pennsylvanie et du Wisconsin.

A Raleigh, en Caroline du Nord, Taylor Grabow, 27 ans, a dit qu’après avoir voté pour Donald Trump en 2016 et Joe Biden en 2020, elle a choisi de voter pour Kamala Harris cette année en raison de son engagement à lutter contre la restriction du droit de l’avortement, un des grands arguments de la campagne démocrate.

« Je me suis réveillée de bonne humeur, je suis très excitée », a-t-elle confié, alors qu’une grande partie du pays retient son souffle.

A quelque 400 km de là, à Asheville, toujours en Caroline du Nord, Ginny Buddenberg, une mère au foyer de 38 ans, s’est elle aussi décidée en fonction de critères sociétaux, mais en faveur de Donald Trump.

« Il y a trop d’entrisme politique à l’école, je trouve qu’ils présentent trop de formes différentes d’éducation sexuelle à des enfants de plus en plus en plus jeunes », a-t-elle expliqué. « Qu’ils leur apprennent seulement à lire. »

Les quelque 244 millions d’électeurs américains n’élisent pas directement leur président. Ils désignent 538 grands électeurs rassemblés au niveau national dans un Collège électoral chargé de voter en leur nom pour le futur président, le 17 décembre. Pour être élu, un prétendant doit obtenir les voix d’au moins 270 grands électeurs.

ATTAQUES AD HOMINEM

Plus de 80 millions d’électeurs ont déjà exprimé leur choix par le biais du vote par correspondance, dès septembre dans certains Etats, ou du vote anticipé. Donald Trump avait dénoncé en 2020 la pratique massive du vote par correspondance, qualifiée de « fraude électorale », dont le dépouillement avait pris du temps.

Le décompte des bulletins suivra un processus complexe, chaque Etat disposant de ses propres règles sur la primauté accordée aux différents « types » de bulletin.

Des délais – et les réclamations afférentes – sont donc à prévoir pour connaître le nom du successeur de Joe Biden.

Selon un sondage Reuters/Ipsos publié à une semaine du scrutin, l’avance marginale au niveau national de Kamala Harris sur Donald Trump s’est réduite, avec 44% des intentions de vote pour la vice-présidente démocrate contre 43% pour l’ancien président républicain.

La campagne, marquée par des épisodes de violences physiques et verbales, a été bousculée le 13 juillet par une tentative d’assassinat à l’encontre de Donald Trump lors d’un meeting en Pennsylvanie.

Les attaques ad hominem ont aussi fusé de part et d’autre, Donald Trump multipliant les insultes racistes et sexistes contre sa rivale, cette dernière le traitant de « fasciste », de repris de justice et de « danger » pour la démocratie américaine.

Un unique débat télévisé a opposé les deux favoris le 10 septembre. Kamala Harris a poussé son rival dans ses retranchements, mais leur face-à-face n’a pas vraiment fait bouger les lignes dans les intentions de vote.

Pas plus que le débat entre leurs colistiers respectifs, le gouverneur du Minnesota Tim Walz, 60 ans, pour Kamala Harris, et le sénateur de l’Ohio J.D. Vance, 40 ans, pour Donald Trump.

L’économie, avec une inflation galopante ces quatre dernières années, et la difficile régulation de l’immigration – autre « échec » imputé par les républicains à l’administration Biden – sont au coeur des préoccupations des électeurs, selon les enquêtes d’opinion.

Sur ces deux thématiques, Donald Trump est considéré comme le plus à même de réussir.

Les Américains élisent également mardi 468 membres du Congrès : la totalité des 435 élus de la Chambre des représentants et 34 sénateurs. Des postes de gouverneurs, procureurs généraux, maires sont également à pourvoir, et des référendums locaux sont également organisés dans des Etats.

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(Rédigé par Sophie Louet, Jean Terzian et Tangi Salaün)

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