Les actions marquent le pas au terme d’un mois agité
Les principales Bourses européennes ont terminé dans le rouge jeudi après avoir effacé leurs gains du début de séance tandis que Wall Street se cherchait une tendance en milieu de journée après des indicateurs économiques mitigés, et le mois de septembre se solde par des performances négatives pour la plupart des grands indices.
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À Paris, le CAC 40 a perdu 0,62% (40,79 points) à 6.520,01 points après avoir gagné jusqu’à 0,93% en matinée. A Londres, le FTSE 100 a reculé de 0,07% et à Francfort, le Dax a abandonné 0,68%.
L’indice EuroStoxx 50 a terminé sur une baisse de 0,79%, le FTSEurofirst 300 a grappillé 0,09% et le Stoxx 600 a cédé 0,05%.
Au moment de la clôture en Europe, Wall Street évoluait en ordre dispersé, le Dow Jones affichant une baisse de 0,31% alors que le Standard & Poor’s 500 était pratiquement stable et que le Nasdaq Composite progressait de 0,37%.
Les trois grands indices américains s’acheminent ainsi vers un recul de plus de 3% en septembre, le premier pour le S&P 500 après sept mois consécutifs de progression. Le Stoxx 600 affiche quant à lui une baisse mensuelle de 3,41%, la première depuis janvier, et le CAC 40 un repli de 2,4%.
Le mois qui s’achève aura été dominé par la perspective d’un resserrement des politiques monétaires des grandes banques centrales, les tensions inflationnistes, les inquiétudes suscitées par le groupe chinois Evergrande et le risque d’un « shutdown », une fermeture des administrations fédérales américaines faute de crédit, qui perturbe les discussions sur le plan Biden pour les infrastructures.
Le troisième trimestre se solde néanmoins par un gain de 0,44% pour l’indice large européen et de 0,19% pour le CAC 40.
LES INDICATEURS DU JOUR
Aux Etats-Unis, les inscriptions au chômage montrent une hausse inattendue la semaine dernière à 362.000 alors que les économistes interrogés par Reuters tablaient sur un recul à 351.000.
L’indice PMI de Chicago a par ailleurs reculé légèrement plus qu’attendu en septembre à 64,7 contre 66,8 en août.
La croissance du produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre a été révisée en légère hausse à 6,7% en rythme annualisé contre 6,6% dans l’estimation précédente.
En Allemagne, l’inflation a atteint 4,1% en rythme annuel en septembre selon la première estimation officielle, le chiffre le plus élevé depuis le début de la série statistique harmonisée aux normes européennes en 1997. En France, elle ressort à 2,7%, au plus haut depuis 2011.
En Chine, l’activité du secteur manufacturier s’est contractée en septembre selon l’enquête officielle auprès des directeurs d’achats alors que le consensus la donnait stable.
VALEURS
En Europe, les replis sectoriels les plus marqués du jour ont touché le compartiment du transport et des loisirs, dont l’indice Stoxx a cédé 2,15%, ramenant sa hausse mensuelle à moins de 3%.
A la hausse, le secteur des matières premières a pris 2,02%.
Le géant suédois de l’habillement H&M a perdu 3,43% après avoir expliqué que les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement avaient freiné ses ventes en septembre.
A Paris, Carrefour a cédé 2,69% après avoir brièvement pris jusqu’à plus de 3% en réaction à un article du Monde évoquant des discussions au printemps avec Auchan sur l’éventualité d’un rapprochement.
CHANGES
Le dollar cède du terrain face aux autres grandes devises (-0,10%) après avoir inscrit en début de journée un plus haut de près d’un an.
L’euro s’échange à 1,1575 après être tombé à 1,1569, son plus bas niveau depuis juillet 2020.
L' »indice dollar », qui mesure les fluctuations du billet vert par rapport à un panier de référence, affiche une hausse de près de 1,7% sur l’ensemble du mois.
TAUX
Les rendements des emprunts d’Etat de référence de la zone euro sont remontés après les chiffres de l’inflation allemande: celui du Bund allemand à dix ans finit la journée à -0,198% après être revenu en matinée à -0,226%.
Celui des bons du Trésor américain est quasi stable à 1,5254 % mais s’achemine vers une hausse mensuelle de près de 20 points de base.
PÉTROLE
Le marché pétrolier creuse ses pertes après l’annonce d’une hausse des stocks la semaine dernière aux Etats-Unis.
Le Brent abandonne 0,15% à 78,52 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) cède 0,37% à 75,11 dollars.
(Reportage Marc Angrand)
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