La France souhaite un accord d’ici janvier pour sauver le secteur du nickel en Nouvelle-Calédonie
PARIS (Reuters) – La France cherche à conclure un accord d’ici la fin du mois de janvier pour sauver l’industrie du nickel en Nouvelle-Calédonie, malmenée par des tensions politiques et des coûts énergétiques élevés, a déclaré lundi le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire.
La Nouvelle-Calédonie possède certaines des plus grandes réserves de nickel au monde, mais ses producteurs ont subi des années de pertes, et se sont vu éclipsés par la hausse de l’exploitation du métal en Indonésie.
Eramet et Glencore, respectivement actionnaires de SLN et de KNS en Nouvelle-Calédonie, ont tous deux déclaré qu’ils ne fourniraient pas de financement supplémentaire aux entreprises, ce qui les expose à un risque de faillite financière au début de l’année prochaine.
Le gouvernement français a mené des discussions sur le secteur du nickel parallèlement à des négociations politiques plus larges sur l’avenir de ce territoire troublé, dont l’indépendance vis-à-vis de la France a été rejetée lors de trois référendums.
Lors d’une visite en Nouvelle-Calédonie, Bruno Le Maire a présenté des propositions visant à relancer l’industrie du nickel. Il a déclaré qu’il souhaitait qu’un accord préliminaire soit conclu début janvier et qu’un accord final soit signé avant la fin du mois de janvier.
« La situation financière des trois sites industriels de nickel en Nouvelle-Calédonie est critique », a déclaré Bruno Le Maire lors d’une conférence de presse.
Les trois principaux producteurs du territoire – SLN, KNS et Prony Resources – auraient besoin de 1,5 milliard d’euros de financement à court terme.
Il est donc nécessaire de trouver des solutions concrètes et immédiates pour éviter toute faillite et ouvrir des perspectives sur le long terme, a déclaré le ministre.
Un accord viserait notamment à libérer davantage de ressources minières inutilisées pour l’exportation de minerai de nickel afin d’aider les entreprises à devenir rentables.
Le gouvernement français contribuerait à des projets d’investissement, y compris une refonte du système énergétique de la Nouvelle-Calédonie qui a rendu la transformation locale coûteuse, mais ne renflouerait pas l’industrie, a-t-il dit.
La Banque européenne d’investissement pourrait également jouer un rôle.
Le gouvernement soutiendra également les efforts visant à réorienter les exportations de nickel de la Nouvelle-Calédonie, actuellement axées sur l’approvisionnement de l’industrie sidérurgique en Asie, vers le secteur émergent des batteries de véhicules électriques en Europe.
Toutefois, Prony Resources est le seul des trois producteurs de Nouvelle-Calédonie à proposer du nickel adapté à la production de batteries.
(Reportage Gus Trompiz ; version française Kate Entringer, édité par Blandine Hénault)
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