La F1 quitte Monaco, est-ce un adieu ou juste un au revoir ?
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.par Alan Baldwin
MONACO (Reuters) – La Formule 1 a plié bagage après le Grand Prix de Monaco de dimanche sans avoir la certitude de revenir l’année prochaine, alors qu’il est question que la principauté n’accueille plus de course qu’une année sur deux, voire plus du tout.
La discipline ne manque pas de circuits désireux d’accueillir des courses et un nouveau calendrier, qui pourrait passer à 24 épreuves par saison, est à l’étude.
Miami a fait ses débuts cette année, Las Vegas fera son entrée en 2023 et le Qatar reviendra l’an prochain en tant que quatrième course organisée au Moyen-Orient.
Certains pensent que Monaco, Grand Prix pourtant prestigieux et historique, risque de faire les frais de cette frénésie de nouveauté, d’autant que son circuit tortueux en ville paraît à certains de plus en plus anachronique.
Les organisateurs du Grand Prix minimisent la menace mais le patron de la F1, Stefano Domenicali, a laissé entendre que des choses devaient changer.
Les dépassements étant quasiment impossibles dans les rues de la principauté, la course se transforme souvent en une procession ennuyeuse. Les prix des billets et des hébergements sont élevés. La réalisation de la télévision locale est régulièrement critiquée et le partenariat de Monaco avec l’horloger Tag Heuer chevauche l’accord de la Formule 1 avec Rolex. Monaco verse enfin beaucoup moins de commissions à la F1 que les autres courses.
« Je ne suis pas objectif. Je vis ici, j’aime la ville. Je pense que ce que Monaco a à offrir est spectaculaire », a déclaré le patron et copropriétaire de l’écurie Mercedes, Toto Wolff, avant la course de dimanche.
« Nous avons le soutien du prince et la Formule 1 est importante pour Monaco et Monaco est importante pour la Formule 1 », a ajouté l’Autrichien, avant de nuancer ses propos.
« Monaco doit s’adapter aux nouvelles réalités de ce qu’est ce sport aujourd’hui, et l’impact qu’il a sur le monde, et en même temps Monaco sera toujours respecté au sein de la communauté de la Formule 1 comme quelque chose de spécial. Mais personne ne doit prendre les choses pour acquises. »
« Nous devons examiner le tracé de ce circuit, afin que les gens ne puissent pas rouler à environ cinq secondes du rythme dans une procession », a-t-il ajouté, après que Lewis Hamilton, septuple champion du monde avec Mercedes, a terminé huitième dimanche, incapable de dépasser l’Alpine de Fernando Alonso, plus lente.
« C’est un lieu et un spectacle fantastiques, mais ce serait formidable si les courses pouvaient être au même niveau. »
(Reportage Alan Baldwin ; version française Augustin Turpin, édité par Kate Entringer)
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