JO: Les autorités écartent un risque de cluster lié au COVID-19 après 2 cas déclarés
PARIS (Reuters) – Les autorités françaises et australiennes ont écarté mardi le risque d’une épidémie de COVID-19 aux Jeux olympiques de Paris, alors que l’équipe australienne a confirmé que deux de ses athlètes ont été testées positives.
Les Jeux olympiques d’été qui débutent vendredi à Paris seront les premiers à être entièrement ouverts au public après la pandémie de coronavirus. Ceux de Tokyo en 2020, qui ont été reportés d’un an en raison de la crise sanitaire, se sont déroulés en grande partie sans spectateurs.
« Je dois insister sur le fait que nous traitons le COVID de la même manière que d’autres virus, comme la grippe. Nous ne sommes pas à Tokyo », a déclaré Anna Meares, cheffe de mission de la délégation australienne, lors d’une conférence de presse.
Anna Meares a précisé que les coéquipières de la joueuse porteraient des masques et respecteraient des mesures de distanciation sociale et que tous ses contacts proches avaient été testés.
« La bonne nouvelle, c’est que nous disposons de notre propre matériel de dépistage, ce qui nous permet d’obtenir ces informations très, très rapidement et d’intervenir à la fois au niveau du diagnostic et du traitement », a-t-elle ajouté, précisant que l’athlète n’était pas particulièrement malade.
Une deuxième joueuse australienne, qui était un contact proche de la première, a également été testée positive par la suite, mais aucun autre cas n’a été recensé dans l’équipe, selon le Comité olympique australien.
La première athlète testée positive au COVID-19 a choisi de ne pas s’entraîner avec ses coéquipières mardi après-midi, mais la seconde était suffisamment en forme pour participer à l’entraînement, a déclaré le Comité australien.
Selon le gouvernement français et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’augmentation du nombre de cas de COVID-19 dans le pays est modérée.
« Il n’y a pas un gros risque de cluster », a déclaré mardi le ministre français de la Santé, Frédéric Valletoux, à la chaîne franceinfo.
« Bien sûr, le Covid est là. On a vu un pic de Covid léger. Quand je dis pic, on est loin de ce qu’on a connu dans les années 2020, 2021 et même 2022 », a-t-il ajouté.
Il a ajouté qu’il n’était pas obligatoire de porter un masque car le nombre de cas était très faible.
« Maintenant, il y a des précautions qui sont prises et qui sont laissées pour l’instant, vu le niveau très bas de circulation du Covid, à la libre appréciation des organisateurs ».
Margaret Harris, porte-parole de l’OMS, a abondé dans le même sens face aux journalistes à Genève.
« La France a connu une hausse (des cas) au cours des dernières semaines et constate un impact modéré sur son système de santé », a-t-elle dit, appelant à la responsabilité de la part des personnes touchées.
« Il s’agit d’un moment important de leur carrière (des athlètes). Il est donc demandé à toute personne présentant des symptômes de rester chez elle ou à l’hôtel », a-t-elle ajouté.
(Reportage Irene Wang, avec la contribution de Tassilo Hummel à Paris et de Gabrielle Tetrault-Farber à Genève ; rédigé par Ingrid Melander ; version française Diana Mandiá, édité par Kate Entringer)
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