GB: Le Brexit coûtera 470 livres par an aux travailleurs britanniques, selon une étude
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.par David Milliken
LONDRES (Reuters) – La Grande-Bretagne devient une économie plus fermée en raison du Brexit, avec des implications dommageables à long terme pour la productivité et les salaires qui coûteront au travailleur moyen 470 livres (545.50 euros) en moins par an d’ici la fin de la décennie, selon une étude publiée mercredi.
Les nouvelles règles commerciales post-Brexit, entrées en vigueur en janvier 2021, n’ont pas entraîné une baisse persistante du commerce britannique avec l’Union européenne (UE), contrairement aux attentes antérieures de nombreux analystes.
« Le Brexit a plutôt eu un impact plus diffus en réduisant la compétitivité du Royaume-Uni et son ouverture au commerce avec un plus grand nombre de pays. Cela finira par réduire la productivité, ainsi que les salaires réels des travailleurs », a déclaré Sophie Hale, économiste à la Resolution Foundation.
En réponse, le gouvernement assure travailler sur une nouvelle législation pour stimuler la croissance, et affirme que le commerce avec l’UE est maintenant au-dessus des niveaux pré-pandémiques.
« Depuis que nous avons quitté l’Union européenne, nous saisissons de nouvelles opportunités pour améliorer la réglementation britannique pour les entreprises et les consommateurs grâce à des plans visant à renforcer la concurrence et à exploiter les nouvelles technologies », a indiqué un porte-parole.
La Grande-Bretagne n’est pas soumise aux droits de douane sur les exportations de marchandises vers l’UE, mais les obstacles réglementaires sont plus importants.
L’effet net de ces barrières réduirait la productivité de l’économie de 1,3% d’ici à 2030, sur la base d’une relation commerciale inchangée, ce qui se traduirait par une baisse de 1,8% en termes réels du salaire annuel de 470 livres par travailleur, selon l’étude.
L’impact sur certains secteurs sera beaucoup plus marqué. Le secteur britannique de la pêche devrait connaître une baisse de 30% en raison des difficultés à exporter vers les clients européens.
En revanche, même s’il sera plus difficile pour les services professionnels hautement réglementés tels que la finance, l’assurance et le droit de travailler avec des clients de l’UE, leur part dans l’économie britannique ne devrait baisser que de 0,3 point de pourcentage, à 20,2%.
(Reportage David Milliken, version française Alizée degorce, édité par Kate Entringer)
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