Covid-19 en France: couvre-feu instauré en région Ile-de-France et dans huit autres métropoles dès samedi
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Le président français Emmanuel Macron a annoncé ce mercredi 14 octobre, lors d’une interview très attendue sur TF1 et France 2, l’instauration d’un couvre-feu de quatre semaines en région Ile-de-France et dans huit autres métropoles, pour tenter d’endiguer la propagation du coronavirus.
« La décision que nous avons prise, c’est en effet un couvre-feu. Ce couvre-feu se fera entre 21h et 6h du matin, et commencera à partir de ce samedi 00h », a déclaré le chef de l’Etat français.
Outre la région Ile-de-France où le virus circule activement, le couvre-feu s’applique dans les métropoles de Grenoble, Lille, Lyon, Aix Marseille, Montpellier, Rouan, Saint-Etienne et Toulouse.
Les théâtres, les restaurants et les bars en Ile-de-France et dans les huit métropoles concernées par le couvre-feu fermeront à partir 21 heures. Car l’objectif, explique M. Macron, « ça doit être de réduire les contacts privés qui sont les contacts les plus dangereux »
Le président a indiqué que le couvre-feu pourrait bien aller au-delà des quatre semaines décidées. « Le gouvernement est en mesure de le décider pour quatre semaines, nous irons devant le parlement pour pouvoir essayer de le prolonger jusqu’au 1er décembre », a-t-il expliqué.
Et Macron de promettre un retour « progressif » à la normale, en cas d’amélioration de la situation épidémiologique au bout des six semaines, dans les zones concernées.
« Au fond ce qu’on veut surtout attraper à travers cette mesure de couvre-feu, c’est tout ce qui a fait progresser le virus dans ces régions », a expliqué le président pointant, notamment les moments de convivialité, des soirées festives, qui sont les « vecteurs d’accélération de ces virus ».
Emmanuel Macron a également précisé que le couvre-feu n’est pas synonyme d’interdiction de circuler mais plutôt une « limitation » des déplacements entre 21heures et 6 heures du matin sous peine d’une amende de 135 euros.
« Il y a des gens qui continueront à travailler la nuit ou en soirée ou tôt le matin. Nous n’avons pas décidé de réduire les déplacements entre les régions », a dit le président en vue des vacances de Toussaint.
Le chef de l’Etat français a décrit dans la foulée une situation sanitaire « préoccupante » avec un virus qui frappe toutes les catégories d’âge, et des formes sévères à tous les âges. « La moitié du nombre de COVID qui sont en réanimation ont moins de 65 ans », a-t-il rappelé.
M. Macron a enfin invité ses concitoyens à être conscients des risques et de l’enjeu, et a annoncé des aides pour accompagner les secteurs qui seront touchés par ces nouvelles mesures de restrictions.
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