Corée du Sud: Un mandat d’arrêt émis contre le président destitué Yoon Suk-yeol
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par Josh Smith et Joyce Lee
SEOUL (Reuters) – Un tribunal sud-coréen a approuvé mardi un mandat d’arrêt contre le président Yoon Suk-yeol, destitué et suspendu de ses fonctions plus tôt ce mois-ci pour avoir tenté d’imposer la loi martiale le 3 décembre, une décision à même d’amplifier la crise politique la plus importante dans le pays depuis des décennies.
Jamais auparavant un président sud-coréen en exercice n’avait été visé par un mandat d’arrêt.
Les enquêteurs du Bureau de lutte contre la corruption dédié aux responsables de haut rang avaient demandé lundi qu’un mandat d’arrêt soit émis contre Yoon Suk-yeol. Le tribunal de district de Séoul-Ouest a approuvé mardi cette demande, ont-ils annoncé.
D’après l’agence de presse officielle Yonhap, ce mandat d’arrêt est valable jusqu’au 6 janvier. Le tribunal a jugé qu’en l’absence de mandat d’arrêt, Yoon Suk-yeol continuerait vraisemblablement d’ignorer toute convocation de la justice, a-t-on ajouté de même source.
Aucun commentaire n’a été obtenu auprès du tribunal.
Visé par une enquête pénale pour des accusations de tentative d’insurrection, Yoon Suk-yeol n’a pas donné suite à de multiples convocations des enquêteurs cherchant à l’interroger sur sa décision d’imposer la loi martiale.
Un avocat du président destitué a déclaré mardi que le bureau de lutte contre la corruption n’avait pas autorité pour réclamer un mandat d’arrêt.
« Le mandat d’arrêt est illégal et invalide », a dit Yoon Kab-keun devant des journalistes, répétant un argument avancé auprès du tribunal de Séoul-Ouest quand les enquêteurs ont réclamé un mandat d’arrêt.
On ne sait pas dans l’immédiat si et quand Yoon Suk-yeol sera effectivement arrêté.
Selon les enquêteurs, le tribunal a également autorisé mardi une perquisition de la résidence du dirigeant.
Jusqu’à présent, les tentatives de la police d’accéder au bureau présidentiel dans le cadre de l’enquête se sont heurtées au refus des services de sécurité de la présidence.
Le Premier ministre Han Duck-soo, qui a assuré l’intérim après la destitution de Yoon Suk-yeol, a été destitué à son tour vendredi dernier après avoir refusé de confirmer la nomination par le Parlement de juges à la Cour constitutionnelle, laquelle aura la charge de confirmer ou d’infirmer la destitution de Yoon.
Devenu à son tour président par intérim, le ministre des Finances, Choi Sang-mok, doit gérer la plus grande catastrophe aérienne de l’histoire du pays après qu’un appareil de la compagnie Jeju Air s’est écrasé dimanche à l’aéroport de Muan, tuant 179 des 181 personnes qui se trouvaient à son bord.
Kim Yong-hyun, qui a démissionné de son poste de ministre de la Défense après avoir joué un rôle majeur dans le décret de loi martiale, a été placé en détention puis inculpé pour des accusations d’insurrection et abus de pouvoir.
(Josh Smith, Joyce Lee, Hyunsu Yim et Hyonhee Shin; version française Jean Terzian)
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