Adel Abdel Mahdi discute du retrait des forces étrangères avec Angela Merkel et Boris Johnson
Le Premier ministre irakien par intérim, Adel Abdel Mahdi, a discuté lundi lors des conversations téléphoniques avec la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre britannique Boris Johnson du retrait des forces étrangères d’Irak.
M. Abdel Mahdi s’est entretenu avec Mme Merkel des « positions du gouvernement et du Parlement irakiens concernant le retrait des forces étrangères et la préservation de la souveraineté de l’Irak », indique un communiqué publié par son ministère.
De son côté, la chancelière allemande a souligné la coopération continue entre l’Irak et les pays de l’Union européenne dans la lutte contre le terrorisme et la nécessité d’éviter les dangers de la guerre qui menacent la paix et la sécurité mondiales.
Lors d’un appel téléphonique du Premier ministre britannique Boris Johnson, M. Abdel Mahdi a expliqué les efforts de son gouvernement pour empêcher l’Irak de devenir une arène de conflits, selon un communiqué séparé de son ministère.
Pour sa part, M. Johnson « a exprimé son désir de se rendre en Irak, appelant à travailler par la voie diplomatique pour désamorcer la crise et réduire l’escalade ».
Les deux appels téléphoniques sont intervenus un jour après que le Parlement irakien a adopté une résolution demandant au gouvernement de mettre fin à la présence de forces étrangères dans le pays et de les empêcher d’utiliser l’espace aérien et les eaux irakiens.
Vendredi, un drone américain a frappé un convoi à l’aéroport international de Bagdad, tuant Qassem Soleimani, commandant de la Force Al-Qods du Corps des Gardiens de la Révolution islamique d’Iran, et Abou Mahdi al-Muhandis, chef adjoint des forces paramilitaires irakiennes Hachd al-Chaabi.
Plus de 5.000 soldats américains ont été déployés en Irak pour soutenir les forces irakiennes dans les combats contre les militants de l’Etat islamique, notamment pour former et conseiller les forces irakiennes.
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