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Wall Street sur de faibles variations après des enquêtes mitigées sur l’emploi

PARIS (Reuters) – La Bourse de New York a ouvert en ordre dispersé jeudi, sur de faibles variations, après la publication d’enquêtes mitigées sur l’emploi américain, qui laisse perplexes les investisseurs avant le rapport officiel de vendredi.

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Dans les premiers échanges, l’indice Dow Jones perd 0,15%, à 40.914,38 points. Le Standard & Poor’s 500, plus large, avance de 0,10% à 5.525,71 points.

Le Nasdaq Composite progresse de 0,55%, à 17.178,53 points.

Un peu plus d’une heure avant l’ouverture de Wall Street, l’enquête mensuelle du cabinet ADP a montré que le secteur privé aux Etats-Unis avait créé moins d’emplois qu’attendu en août, soit 99.000, le chiffre le plus bas depuis trois ans et demi.

Il s’agit d’un nouveau signe de la dégradation rapide du marché du travail après l’enquête mensuelle Jolts sur les ouvertures de postes publié mercredi alors que le rapport mensuel officiel sur l’emploi sera lui connu vendredi.

Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont cependant diminué la semaine dernière, à 227.000, entretenant un léger espoir sur l’emploi, même si cet indicateur est sujet à révision.

Les investisseurs redoutent que la faiblesse des dernières données macroéconomiques aux Etats-Unis soit le signe avant-coureur d’une profonde récession et non d’un atterrissage en douceur de l’économie comme espéré jusqu’ici.

La publication à 14h00 GMT de l’indice ISM mensuel de l’activité des entreprises dans le secteur des services, attendu en repli à 51,1 en août après 51,4 en juillet, pourrait aussi renforcer les inquiétudes alors que l’ISM manufacturier, publié mardi, a déçu par sa faiblesse.

L’ampleur de la baisse des taux directeurs attendue de la part de la Réserve fédérale américaine (Fed) le 18 septembre pourrait atténuer ou conforter les craintes d’une récession.

« L’inquiétude porte sur le fait que la Fed ait trop attendu pour assouplir sa politique monétaire et sur le fait qu’elle coure désormais le risque de contribuer à un atterrissage brutal (de l’économie) plutôt qu’en douceur », explique David Morrison, analyste marchés chez Trade Nation.

En attendant, le rendement des Treasuries à dix ans décline de plus de quatre points de base, à 3,7232%, tandis que le dollar cède 0,31% face à un panier de grandes devises.

Aux valeurs, Frontier Communications chute de 9% après l’annonce de son rachat par Verizon (-0,05%) pour 20 milliards de dollars (18,02 milliards d’euros).

Tesla prend 1,53%, le constructeur automobile ayant annoncé le lancement de son logiciel d’aide à la conduite entièrement autonome (FSD) au premier trimestre 2025 en Europe et en Chine.

Hewlett Packard Enterprise dévisse de 8,2% malgré le relèvement de sa prévision de bénéfice annuel. L’indice des puces est encore en repli, de 0,71% dans le sillage de inqiétudes sur Nvidia, valeur phare de l’intelligence artificielle (IA).

L’éditeur de logiciels d’IA C3.ai plonge de 14,4% après avoir raté les prévisions en matière de revenus issus des abonnements sur le trimestre clos au 31 juillet.

(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Blandine Hénault)

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