Wall Street ouvre en baisse après des données mitigées sur l’inflation américaine
BESOIN DE 5000 PARTENAIRES POUR LA CHAÎNE CHRETIENS TVPARIS (Reuters) – La Bourse de New York a ouvert en baisse mardi après la publication de données mensuelles mitigées sur l’inflation américaine qui montrent une accélération sur un mois mais un ralentissement en rythme annuel, ce qui pourrait inciter la banque centrale américaine à continuer à relever, certes modérément, ses taux d’intérêt.
Dans les premiers échanges, l’indice Dow Jones perd 198,3 points, soit 0,58%, à 34.047,63 points et le Standard & Poor’s 500, plus large, recule de 0,56% à 4.114,12 points.
Le Nasdaq Composite cède 0,67%, soit 79,79 points, à 11.811,99.
Une heure avant l’ouverture de Wall Street, le département américain du Travail a indiqué que l’indice des prix à la consommation (CPI) était remonté à 0,5% en janvier après +0,1% en décembre (chiffre révisé de -0,1%). Sur un an, il affiche cependant un ralentissement à +6,4% sur un an, le rythme le plus faible depuis octobre 2021, après avoir culminé à +9,1% en juin.
Ces chiffres devraient permettre à la Réserve fédérale américaine (Fed) de poursuivre sa stratégie d’une hausse modérée des taux le mois prochain après le relèvement limité à un quart de point décidé au début de ce mois, contre des hausses de 50 ou 75 points de base entre mai et décembre.
Les économistes redoutent toutefois que la Fed remonte ses taux au-dessus du pic de 5,1% qu’elle prévoyait en décembre et qu’elle les maintiennent à ce niveau pendant un certain temps.
Sur le marché obligataire, le rendement des bons du Trésor américain à dix ans avance de près de trois points de base, à 3,74%, et celui à deux ans d’environ huit points, à 4,61%.
Aux valeurs, plusieurs groupes technologiques et de croissance, sensibles aux taux d’intérêt, sont dans le rouge, à l’image d’Apple qui reflue de 1,48% et d’Amazon qui abandonne 1%.
Coca-Cola est stable (-0,02%) malgré une prévision de bénéfice supérieur aux attentes pour cette année.
Ford cède 0,76% après l’annonce d’un plan de suppression de 3.800 emplois en Europe au cours des trois prochaines années.
(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Blandine Hénault)