Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Vous aimez nous lire?

Soutenez-nous !

Inscription à la newsletter

Wall Street en ordre dispersé, plombée par les « tech »

La Bourse de New York a fini en ordre dispersé mardi, seul le Dow Jones s’inscrivant légèrement dans le vert lors de cette première séance de l’année, alors qu’Apple et d’autres grandes valeurs technologiques se sont repliées en parallèle à la hausse des rendements obligataires.

L’indice Dow Jones a gagné 0,07%, ou 25,50 points, à 37.715,04 points.

Le S&P-500, plus large, a perdu 27 points, soit 0,57%, à 4.742,83 points.

Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 245,41 points (1,63%) à 14.765,94 points.

Cette séance morose marque un contraste avec l’année écoulée, lors de laquelle les principaux indices de Wall Street ont enregistré des hausses à deux chiffres sur fond d’enthousiasme à propos de l’intelligence artificielle (IA) et d’optimisme à l’égard de l’inflation.

Alors que le S&P-500 s’était rapproché en fin de semaine dernière de son record de clôture, établi début 2022, les indices ont été mis sous pression par la hausse du rendement des bons du Trésor américain, le dix ans s’établissant en séance au-dessus des 4,0% avant de finir à 3,937%.

Cette progression des rendements obligataires illustre les attentes tempérées des investisseurs à propos de la baisse des taux d’intérêt aux Etats-Unis au cours de l’année à venir. Elle affecte principalement les valeurs à forte croissance, comme les « tech », traditionnellement bénéficiaires d’une politique monétaire plus souple.

Il est attendu par les traders que la Réserve fédérale (Fed) procède en mars à une baisse des taux de 25 points de base, après que la banque centrale américaine a indiqué en décembre que son cycle de resserrement monétaire touchait à sa fin et signalé une baisse des taux en 2024.

Les investisseurs attendent la publication cette semaine du compte-rendu de la dernière réunion de la Fed, dans l’espoir de disposer d’indices sur le calendrier de potentielles baisses de taux. Des données sur le marché américain du travail doivent par ailleurs être communiquées.

« Tout le monde a été très enthousiasmé par la hausse de fin d’année, par la Fed semblant se montrer plus accommodante, et le fait que nous n’ayons pas eu de récession », a commenté Jason Pride, directeur des investissements chez Glenmede.

« Mais cela signifie-t-il que les difficultés sont derrière nous ? Je pense que (…) la politique monétaire reste stricte et devrait encore constituer une entrave à l’activité économique dans son ensemble », a-t-il déclaré.

Parmi les secteurs majeurs du S&P-500, les soins de santé ont progressé de 1,8% dans le sillage du bond de Moderna. L’énergie a aussi fini en hausse de 1,2% en dépit du repli des prix du pétrole. Les technologies de l’information ont affiché la plus forte baisse (2,6%).

Côté valeurs, Apple a reculé de 3,6% après que Barclays a dégradé à « sous-performance » sa recommandation pour la firme à la pomme, citant l’affaiblissement de la demande d’iPhones. D’autres valeurs à forte croissance, comme Nvidia, Meta Platforms et Microsoft, ont décliné.

Citigroup s’est établi à un record depuis août 2022, avec une hausse de 3,1% à 53,04 dollars, après que Wells Fargo a relevé l’objectif de cours pour la banque.

 

(version française Jean Terzian)

 

Les commentaires sont fermés.