Wall Street attendue stable, l’Europe tente un rebond avant des indicateurs aux Etats-Unis
Wall Street est attendue sans grand changement mardi à l’ouverture, tandis que les Bourses européennes tentent un rebond prudent à mi-séance mais l’imminence de la publication des données sur les ventes au détail aux Etats-Unis et de nouveaux comptes trimestriels dans le secteur bancaire limite les gains.
Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en hausse de 0,02% pour le Dow Jones, mais une baisse de 0,07% pour le Standard & Poor’s 500 et de 0,15% pour le Nasdaq.
À Paris, le CAC 40 est à l’équilibre parfait, à 7.291,33 points vers 11h50 GMT. À Francfort, le Dax fléchit de 0,07% après avoir été en territoire positif une bonne partie de la matinée. À Londres, le FTSE avance de 0,02%.
L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 grappille 0,11%, tandis que l’EuroStoxx 50 de la zone euro reflue de 0,05%. Le Stoxx 600, qui a fini en repli lundi de 0,61%, rebondit de 0,19%.
Avant la publication des chiffres mensuels des ventes au détail et de la production industrielle aux Etats-Unis, qui pourraient fournir des éléments sur l’évolution de la conjoncture à une semaine de la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed), les investisseurs attendent entre autres ce mardi les résultats de Bank Of America et Morgan Stanley.
Vendredi, donnant le coup d’envoi de la saison des publications trimestrielles des entreprises aux Etats-Unis, JPMorgan Chase et Wells Fargo ont affiché de solides bénéfices, mais les deux banques ont précisé avoir enregistré des provisions pour faire face à d’éventuelles pertes liées à des prêts dans l’immobilier commercial.
Les données de Refinitiv montrent par ailleurs que le bénéfice des entreprises du S&P-500 devrait accuser au deuxième trimestre une baisse de 6,4% sur un an.
Selon Luca Finà, responsable actions chez Generali Insurance Asset Management, les investisseurs sont davantage intéressés par les perspectives du troisième trimestre des entreprises dans un contexte de détérioration de la situation macroéconomique et de reprise économique timorée en Chine.
Dans l’actualité des entreprises en Europe, les résultats mitigés de Tele2 AB (-11,42%) pèsent sur le secteur télécoms (-1,85%). À Paris, Orange (-1,65%) accuse la plus forte baisse du CAC 40.
Sur le SBF 120, SES-Imagotag bondit de 12,12% après l’annonce d’un accord avec un géant mondial dans la distribution d’ameublement.
Novartis avance de 3,17% à la faveur du relèvement de sa prévision de bénéfice pour l’ensemble de l’année et l’annonce de la scission de sa division de médicaments génériques Sandoz pour le début du quatrième trimestre.
À Londres, le retour au bénéfice et les prévisions annuelles d’Ocado (+15,45%) sont également salués.
TAUX
Sur le marché obligataire, le rendement du Bund allemand à dix ans est tombé à un nouveau creux de deux semaines, à 2,388% (-6,5 points de base), les marchés pariant sur un taux de dépôt terminal de la Banque centrale européenne (BCE) à 4,0% contre 3,5% actuellement au regard des derniers indicateurs économiques.
Le rendement des Treasuries américains de même échéance cède près de quatre points, à 3,7658%.
CHANGES
Le dollar, en repli de 0,17%, a frôlé mardi un plus bas de 15 mois face aux principales devises, à 99,587 points.
L’euro s’échange à 1,125 dollar (+0,14%), après avoir touché un nouveau plus haut de 17 mois à $1,1276.
La livre sterling gagne 0,33% à 1,3117 dollar, se rapprochant du sommet depuis avril 2022 atteint la semaine dernière, à $1,3144.
PÉTROLE
Le marché pétrolier est orienté à la hausse dans un contexte de baisse probable des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière.
Le Brent progresse de 0,33% à 78,76 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) de 0,42% à 74,46 dollars.
(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Kate Entringer)