Volkswagen reçoit le feu vert du régulateur européen pour le rachat d’Europcar
BESOIN DE 5000 PARTENAIRES POUR LA CHAÎNE CHRETIENS TVBERLIN (Reuters) – Les autorités de la concurrence européennes ont donné leur accord inconditionnel à l’offre d’un consortium dirigé par Volkswagen pour le rachat de la société de location de voitures Europcar, a déclaré le constructeur automobile allemand mercredi, confirmant des informations de Reuters la semaine dernière.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a fixé au 10 juin la date de clôture de la période initiale de l’offre. Si le nombre d’investisseurs est insuffisant, la période peut être prolongée de 10 jours supplémentaires, a déclaré Volkswagen.
Volkswagen et ses partenaires du consortium, le gestionnaire d’actifs Attestor Limited et le groupe de mobilité néerlandais Pon Holdings BV, offrent 0,50 euro par action pour Europcar, majoré de 0,01 euro par action si 90% des actionnaires acceptent l’offre.
Des investisseurs représentant 68% d’Europcar ont déjà accepté d’apporter leurs titres, ce qui donnerait au consortium le contrôle du groupe de location de voitures en vertu de la législation française.
Le consortium vise un retrait obligatoire afin de disposer d’un levier plus important pour prendre des décisions stratégiques, mais le franchissement du seuil de 90% n’est pas essentiel, a déclaré Christian Dahlheim, directeur général de Volkswagen Financial Services, à Reuters.
« Nous pensons que l’autopartage est important du point de vue des clients, mais qu’il ne peut être exploité de manière rentable que lorsqu’il complète une activité de location de voitures », a indiqué Christian Dahlheim, qui précise qu’Europcar aurait besoin de plusieurs centaines de millions d’euros d’investissements, financés par la trésorerie propre, pour moderniser son infrastructure informatique.
La stratégie 2030 de Volkswagen, annoncée l’année dernière, prévoit que les logiciels et les services stimuleront la croissance du marché automobile mondial, dont la valeur devrait plus que doubler pour atteindre 5.000 milliards d’euros d’ici la fin de la décennie.
(Reportage Victoria Waldersee et Christoph Steitz, version française Augustin Turpin, édité par Matthieu Protard)