Quatre pays, dont la France, soutiennent la réforme du marché carbone
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Quatre membres de l’Union européenne (UE), dont la France, sont favorables au projet de la Commission de limiter le nombre de permis sur le marché du carbone pour accélérer la réduction des émissions de CO2, selon un document consulté par Reuters.
Les gouvernements des Vingt-Sept, qui ont accepté l’objectif d’atteindre la neutralité en matière d’émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050, semblent en revanche moins favorables à la proposition de la Commission d’ajouter le transport routier et les bâtiments au système d’échange de quotas d’émissions, ou « droits à polluer ».
L’exécutif européen a publié jeudi les réponses des pays membres à une consultation qu’elle avait lancée sur le sujet, ainsi que celles d’entreprises, de groupes de pression, d’organisations non gouvernementales et de citoyens européens.
Le système de permis d’émissions négociables (Emissions Trading Schemes, ETS), est le principal outil réglementaire à disposition de l’UE pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il impose aux centrales électriques, aux usines et aux compagnies aériennes opérant en Europe d’acheter des permis de CO2 de plus en plus coûteux lorsqu’elles polluent.
La Commission entend proposer au mois de juin une refonte majeure des ETS dans le but de limiter les droits à polluer et de pouvoir ainsi viser des objectifs climatiques plus ambitieux.
La France, l’Italie, la Suède et le Danemark se sont prononcés en faveur de ce projet lors de la consultation lancée par Bruxelles.
« Une réduction substantielle des quotas disponibles sur le marché (carbone) devrait être le principal instrument pour renforcer l’ETS », estime le gouvernement danois.
Si les quatre pays sont favorables à l’extension du marché carbone au transport maritime, seul le Danemark se dit prêt à ce qu’il le soit aussi au transport routier et aux bâtiments.
La France a précisé ne pas avoir encore pris de décision à ce sujet, tandis que l’Italie et la Suède demandent des études supplémentaires.
(Kate Abnett, version française Tangi Salaün, édité par Jean-Michel Bélot)
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