Stellantis veut réduire de 100.000 unités ses stocks aux USA d’ici 2025
(Reuters) – Stellantis s’est fixé pour objectif de réduire de 100.000 unités ses stocks en Amérique du nord d’ici début 2025, a déclaré la directrice financière du groupe automobile Natalie Knight lors d’une conférence digitale organisée par Bofa Securities.
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JE FAIS UN DON MAINTENANTElle a ajouté que ces stocks, dont le gonflement a constitué l’un des problèmes opérationnels qui ont terni les résultats du constructeur au premier semestre, avaient déjà été réduits d’environ 40.000 unités en juillet et août, et que le mouvement avait continué en septembre.
Le groupe né de la fusion entre PSA et FCA entend renforcer sa position en Amérique du Nord également en ajustant ses tarifs à la baisse, a ajouté Natalie Knight.
« Nous vivons des temps difficiles, où il y aura des gagnants et des perdants, et être le gagnant veut dire en grande partie être le dernier debout », a-t-elle poursuivi, ajoutant que la discipline sur les tarifs et les stocks apportait la stabilité nécessaire alors que l’industrie est engagée dans une transition mouvementée vers les véhicules électriques.
Stellantis est confronté aux Etats-Unis à un risque de grève de la part du syndicat United Auto Workers. Le président de l’UAW Shawn Fain a accusé le groupe de ne pas respecter les engagements qu’il a pris l’an dernier en matière d’investissements et de produits, ce que Stellantis dément.
« Quand les temps sont durs, vous avez des frictions partout », a dit Natalie Knight, ajoutant qu’elle souhaitait voir les investisseurs considérer 2024 comme une année de transition, pas comme une nouvelle norme pour Stellantis.
Elle a également indiqué que la direction continuerait de restructurer ses activités au cours des années à venir, qu’elle visait un taux d’approvisionnement de 80% dans les pays à bas coût d’ici 2028 et qu’après un premier semestre difficile, la situation de Stellantis devrait s’améliorer d’ici la fin de l’année.
Elle a également déclaré que le groupe serait prêt à saisir des opportunités d’acquisitions si certaines se présentaient, mais que la priorité du moment allait à l’amélioration des activités sous leur forme actuelle.
(Reportage Gilles Guillaume, avec Norah Eckert à Detroit, Giulio Piovaccari à Milan et Nathan Gomes à Bangalore, édité par Blandine Hénault)
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