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Reprise espérée des IPO en 2024 après la dernière décision de la Fed

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(Bien lire David (non Daniel) au §2)

par Pablo Mayo Cerqueiro

LONDRES (Reuters) – Les banquiers d’affaires espèrent une reprise des introductions en Bourse (IPO) en 2024, après que la Réserve fédérale américaine (Fed) a signalé qu’elle pourrait commencer à assouplir sa politique monétaire l’an prochain.

« Les marchés des introductions en Bourse se porteront mieux en 2024 que cette année, et je pense que les volumes et la facilité d’accès aux marchés de capitaux s’amélioreront tout au long de l’année », estime David Ludwig, responsable mondial des marchés de capitaux actions (ECM) chez Goldman Sachs.

Cette prévision intervient après une année difficile pour les nouvelles cotations. Seulement 532 milliards de dollars ont été levés sur les marchés de capitaux actions cette année, selon Dealogic, la pire performance annuelle de la dernière décennie après celle de 2022.

Les niveaux d’activité pour les introductions en Bourse ont touché un plus bas depuis 2016.

Certaines des sociétés s’étant cotées cette année, dont le fabricant de puces Arm Holdings et le fabricant de sandales Birkenstock, ont vu leurs cours chuter sur le marché secondaire.

Toutefois une part non négligeable de ces actions se négocient désormais au-dessus de leur prix d’émission, alors que la dernière décision de la Fed a déclenché un rallye sur les actifs risqués.

« Nous nous trouvons, au pire, au milieu d’une pause dans les hausses de taux, au mieux, au début de leur mouvement d’assouplissement », a déclaré Stéphane Boujnah, directeur général du groupe boursier européen Euronext. Cela incitera les investisseurs à transférer leurs actifs des obligations vers les actions, a-t-il ajouté.

L’année prochaine pourrait être marquée par la cotation du groupe de mode Shein, basé à Singapour, qui vise une valorisation de jusqu’à 90 milliards de dollars à la Bourse de New York.

Le groupe de capital-investissement Permira se prépare à coter Golden Goose, qui produit des baskets de luxe, dans le cadre d’une opération qui pourrait permettre de lever environ un milliard d’euros, selon certaines sources.

Les spécialistes s’attendent à ce que les fonds de capital-investissement animent le secteur dans les mois à venir, car les gérants doivent restituer le capital à leurs investisseurs. Le nombre de fonds ayant débouclé leurs participations a été particulièrement faible en 2023.

« Les conditions préalables à la réouverture des marchés d’introduction en bourse sont réunies, et les fonds de capital-investissement détiennent des actifs intéressants pour les marchés publics », observe Gareth McCartney, co-responsable mondial de l’ECM chez UBS.

Certains gérants d’actifs envisagent même de s’introduire en Bourse, à l’instar des sociétés qu’ils détiennent, afin de financer leur expansion et de permettre à leurs détenteurs de vendre leurs participations.

La société britannique CVC pourrait relancer ses projets d’introduction en Bourse après les avoir reportés au début du trimestre, tandis que General Atlantic envisagerait de s’introduire en Bourse aux États-Unis.

« Les scissions pourraient également soutenir l’activité l’année prochaine », ajoute Andreas Bernstorff, responsable de l’ECM chez BNP Paribas pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA).

Les groupes européens tels que Bayer, Renault, Sanofi et Vivendi ont ainsi annoncé explorer les possibilités de scission et de filialisation de certaines de leurs divisions.

Les banquiers ont averti qu’il faudra plusieurs introductions en Bourse réussies avant qu’un plus grand nombre d’entreprises ne puissent accéder aux marchés. L’élection présidentielle américaine pourrait également limiter l’accès aux marchés des capitaux au cours du second semestre 2024.

En attendant un rétablissement des introductions en Bourse, les banquiers comptent continuer de percevoir des commissions sur les augmentations de capital et les ventes de participations.

« Les ventes secondaires ont été une tendance marquante en 2023 et continueront à l’être l’année prochaine, peut-être dans une mesure moindre qu’en 2023 », estime James Palmer, responsable de l’ECM EMEA chez Bank of America.

Ces derniers mois, les actionnaires ont vendu des participations de plusieurs milliards de dollars dans des sociétés comme Heineken et le London Stock Exchange.

Les gouvernements ont également commencé à se délester de leurs participations dans les banques sauvées lors des dernières crises, comme Monte dei Paschi et ABN Amro.

Les conseils d’administration des entreprises pourraient aussi favoriser les actions et les convertibles pour refinancer les maturités arrivant à échéance, afin de limiter l’impact de la hausse des taux.

« Je pense que 2024 pourrait être très différente de cette année », explique Aloke Gupte, co-responsable de l’ECM international chez JPMorgan.

« Même si la volatilité va probablement persister, y a-t-il des raisons de penser que 2024 pourrait être une meilleure année que 2023 ? Tout à fait. »

(Reportage Pablo Mayo Cerqueiro à Londres, version française Corentin Chappron, édité par Blandine Hénault)

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