Orange annonce son intention de se retirer de la Bourse de New York
(Reuters) – Orange a annoncé mercredi son intention de se retirer de la Bourse de New York, après près de 27 ans de présence, pour rester listé à Paris, la principale place de cotation de l’opérateur de télécommunications français.
Faites un don au Journal Chrétien pour nous permettre de produire plus de vidéos comme celle-ci.
Le groupe explique dans un communiqué de presse que cette décision permettra de simplifier son fonctionnement interne et d’améliorer son efficacité.
« La décision de se retirer volontairement du NYSE et de se désenregistrer de la SEC a été prise après un examen approfondi, par le Conseil d’Administration, tenant compte des exigences financières et administratives significatives liées au maintien de la cotation sur le NYSE et à l’enregistrement auprès de la SEC », précise le communiqué.
Orange prévoit de déposer sa demande auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC), l’autorité des marchés boursiers américains, au cours du quatrième trimestre 2024, et le retrait de la cote sera effectif dix jours après ce dépôt, indique le groupe.
« Ce projet de retrait du marché financier américain vise principalement à simplifier notre charge de travail administratif, plutôt qu’à réaliser des réductions de coûts significatives », a déclaré un porte-parole d’Orange à Reuters.
Même si les économies réalisées par le retrait de la cote seront modestes par rapport à l’ensemble des coûts du groupe, Orange s’attend à ce que ses obligations d’information soient simplifiées grâce au système unifié et standardisé d’Euronext, l’opérateur de la bourse de Paris, a-t-il ajouté.
Le retrait ne devrait avoir aucun impact sur les clients et partenaires d’Orange ou sa présence commerciale aux États-Unis, précise l’opérateur de télécommunications, qui ajoute rester « pleinement engagé dans un dialogue ouvert et fréquent avec ses investisseurs américains ».
Orange a fait son début en Bourse de New York en octobre 1997.
(Rédigé par Diana Mandiá, avec la contribution de Alban Kacher, édité par Augustin Turpin)