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L’Europe termine sans direction, les investisseurs digèrent l’inflation

par Diana Mandia

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(Reuters) – Les Bourses européennes ont terminé sans direction vendredi, les investisseurs devant digérer le détail des données d’inflation des deux côtés de l’Atlantique et l’ampleur des futures baisses de taux, tandis que le recul des prix du pétrole a pesé sur les valeurs de l’énergie.

À Paris, le CAC 40 a perdu 0,13% à 7.630,95 points. À Francfort, le Dax a reculé de 0,03% et à Londres, le FTSE 100 a abandonné 0,04%.

L’indice EuroStoxx 50 a fini sur une baisse de 0,17%, tandis que le FTSEurofirst 300 a pris 0,06% et le Stoxx 600 0,09%.

Le CAC 40 clôture le mois sur un gain de 0,71%, tandis que le STOXX a pris 1,34%.

La dernière séance d’un août mouvementé s’est terminée dans le rouge pour une bonne partie des Bourses européennes, qui ont néanmoins enregistré des gains pendant la majeure partie de la séance, soutenues par le ralentissement de l’inflation dans le bloc monétaire et les paris confortés d’une seconde baisse des taux lors de la réunion de la BCE en septembre.

L’indice des prix à la consommation calculé aux normes européenne (IPCH) dans les 20 pays partageant l’euro a d’abord encouragé les investisseurs, car il a ralenti à 2,2% en rythme annuel ce mois-ci et est désormais très près de l’objectif de 2% de l’institution, selon les chiffres publiés vendredi.

Si ces données confortent le scénario d’une baisse le mois prochain, les investisseurs ne négligent pas le fait que l’inflation sous-jacente présente un tableau nuancé, car les prix dans les services ont accéléré en août, un élément qui pourrait inquiéter certains responsables de la BCE sur la croissance des salaires et l’ampleur des réductions futures.

Chris Scicluna, analyste chez Daiwa Capital Markets, relève que les données concordent pleinement avec la nécessité d’une nouvelle baisse des taux en septembre, tout en signalant que le Conseil des gouverneurs a toujours un biais relativement « hawkish » (« faucon »). « Il reste préoccupé par le fait que l’inflation des services soit trop élevée », dit-il, réitérant son pari de « seulement deux baisses de taux supplémentaires cette année ».

Selon François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, il serait « juste et sage » que Francfort baisse à nouveau ses taux d’intérêt en septembre, après la première hausse actée en juin, sans avoir à atteindre au préalable l’objectif de 2%, afin d’éviter le risque d’agir trop tard.

Aux États-Unis, les décideurs politiques de la Réserve fédérale ont également eu vendredi la confirmation que l’indice des dépenses de consommation personnelle (PCE) continue de ralentir, ce qui a renforcé les spéculations en faveur d’une première baisse des taux le mois prochain.

Les opérateurs optent toutefois pour une baisse prudente de la part de la Fed, alors que les dépenses de consommation ont augmenté de manière solide et que la croissance du PIB américain au deuxième trimestre vient d’être revue à la hausse, signe que l’économie américaine se porte plutôt bien : ils estiment à 69,5% les chances d’une réduction de 25 points de base en septembre, tandis que la probabilité d’une baisse de 50 est évaluée à 30,5%, selon l’outil FedWatch du groupe CME.

La publication vendredi prochain du rapport sur l’emploi d’août du gouvernement américain sera déterminante pour clarifier les attentes à cet égard, alors que de nouveaux signes de faiblesse sur le marché du travail ont contribué à perturber les marchés financiers ces dernières semaines.

VALEURS

La perspective d’une nouvelle réduction des coûts d’emprunt en Europe a soutenu vendredi le compartiment européen de l’immobilier, qui progresse de 1,47%.

Celui de l’énergie a en revanche fini sur une perte de 0,87% en raison de la baisse des cours du pétrole après que des sources ont dit à Reuters que l’Opep+ serait prête à procéder à une augmentation de la production de pétrole à partir d’octobre.

À Paris, Crédit Agricole a pris 2,5%, signant la meilleure performance du CAC 40, après que le courtier HSBC a relevé sa recommandation à « acheter ».

A WALL STREET

À l’heure de la clôture en Europe, le Dow Jones s’est retourné à la baisse et perd 0,12%, le Standard & Poor’s 500 prend 0,21% et le Nasdaq Composite avance de 0,36%.

Aux valeurs, Marvell Technology grimpe de 8,5% après avoir prévu des résultats supérieurs aux estimations pour son troisième trimestre.

LES INDICATEURS DU JOUR

Le moral des ménages américains s’est amélioré moins que prévu en août, selon les résultats définitifs de l’enquête mensuelle de l’Université du Michigan, dont l’indice de confiance a progressé à 67,9 après 67,8 en juillet, tandis que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de 68,0.

CHANGES

Une inflation américaine conforme aux attentes et une augmentation significative des dépenses de consommation aux États-Unis renforcent le dollar, les attentes d’une baisse des taux de la Fed de 25 points de base, au lieu de 50, se renforçant après la publication des données.

Le dollar prend 0,30% face à un panier de devises de référence, tandis que l’euro perd 0,17% à 1,1058 dollar.

TAUX

Les rendements obligataires de la zone euro ont eu du mal à trouver leur direction vendredi malgré le ralentissement général des prix, l’inflation des services risquant de refroidir les perspectives quant à l’ampleur des réductions cette année.

Le rendement du Bund allemand à dix ans ressort à 2,2860% après avoir grappillé 0,3% vendredi.

Aux Etats-Unis, le rendement des Treasuries à dix ans est en progression de 1,5 point de base à 3,8824%, les données économiques publiées vendredi ayant privilegié les paris d’une baisse faible des taux en septembre.

PÉTROLE

Le pétrole est en nette baisse vendredi, plombé par les perspectives d’une offre plus importante de l’Opep+ en octobre.

Le Brent perd 1,33% à 78,88 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 2,38% à 74,10 dollars.

(Rédigé par Diana Mandiá)

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