L’Europe, hormis Francfort, enchaîne une quatrième séance dans le rouge
par Claude Chendjou
PARIS (Reuters) – Les principales Bourses européennes, hormis Francfort, ont terminé dans le rouge jeudi une séance en dents de scie et à Wall Street la tendance était également indécise après la publication de nombreux indicateurs contrastés, en attendant le rapport mensuel officiel sur l’emploi américain prévu vendredi.
À Paris, le CAC 40 a fini en repli de 0,92% à 7.431,96 points, après avoir réduit brièvement une partie de ses pertes en séance à la suite de l’annonce de la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre de la France.
L’indice parisien a principalement été affecté par la chute des actions des champions européens du luxe, les traders évoquant les inquiétudes croissantes suscitées par le ralentissement de la demande en Chine, marché clé pour le secteur, après que la deuxième économie mondiale a montré de nouveaux signes d’essoufflement.
Le Footsie britannique a pour sa part reflué de 0,34%, tandis que le Dax allemand, soutenu les secteurs défensifs comme l’immobilier et les utilities, a grignoté 0,02%.
L’indice EuroStoxx 50 a perdu 0,68% et le FTSEurofirst 300 0,51%. Le Stoxx 600 a enchaîné une quatrième séance dans le rouge, cédant 0,54% avec les secteurs sensibles à la conjoncture comme le luxe (-3,03%), la consommation (-1,37%) ou encore l’industrie (-0,82%).
Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones recule de 0,80%, le Standard & Poor’s 500 de 0,58% et le Nasdaq de 0,11%, alors que ces deux derniers indices ont été un temps dans le vert, soutenus notamment par l’activité dans le secteur des services aux Etats-Unis.
L’indice ISM des services dans le pays est ressorti à 51,5 en août après 51,4 en juillet, contre un consensus à 51,1, suggérant que l’économie continue de croître, certes à un rythme modéré par rapport à l’année dernière, ce qui a apaisé en partie les craintes d’une récession.
En outre, en attendant le rapport mensuel du département américain du Travail sur les créations d’emplois, le salaire et le chômage, qui sera publié vendredi, les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont diminué la semaine dernière, à 227.000.
En revanche, l’enquête ADP a, elle, montré que le secteur privé aux Etats-Unis avait créé moins d’emplois qu’attendu en août, soit 99.000, le chiffre le plus bas depuis trois ans et demi.
Ces données contrastées compliquent les anticipations de baisse de taux alors que la Réserve fédérale américaine (Fed) se réunit les 17 et 18 septembre.
En zone euro, où la Banque centrale européenne (BCE) doit rendre sa prochaine décision de politique monétaire le 12 septembre, les données du jour comme les ventes au détail ou les prévisions économiques de l’Ifo en Allemagne, ne permettent pas non plus de se faire une idée plus précise sur la conjoncture dans le bloc.
VALEURS EN EUROPE
Les grandes banques françaises Societé Générale (+2,42%), Crédit Agricole (+1,24%) et BNP Paribas (+2,72%) ont été portées par l’annonce de la nomination de Michel Barnier comme chef nouveau chef du gouvernement.
Biomérieux a bondi de 4,17% à la faveur du relèvement de ses prévisions annuelles.
Edenred (+1,70%) et Lanxess (+3,08%) ont profité de relèvements de recommandation de la part de Morgan Stanley.
Associated British Foods a abandonné 8,47%, le groupe ayant annoncé s’attendre à une baisse des ventes de Primark à périmètre comparable au second semestre.
ASML Holdings a cédé 2,23%, de nouveau pénalisé par la baisse des valeurs des semi-conducteurs dans le sillage de Nvidia qui a perdu plus de 11% au cours des deux dernières séances.
CHANGES
Le dollar est tombé jeudi à son plus bas niveau depuis un mois face au yen et est sous pression face aux autres grandes devises en raison des inquiétudes sur les perspectives économiques américaines.
L’indice dollar recule de 0,15% face à un panier de devises de référence, tandis que l’euro avance de 0,17%, à 1,1101 dollar.
Le yen se traite à 143,47 pour un dollar, en hausse de 0,18%.
TAUX
Le rendement des bons du Trésor américain à dix ans s’affiche en repli de 1,8 point de base, à 3,7495%, après un recul de 6,6 points la veille.
Celui du Bund allemand à dix ans a fini pratiquement inchangé, à 2,228%, tandis que celui à deux ans a perdu 1,9 point, à 2,295%.
PÉTROLE
Le marché pétrolier bénéficie de la perspective d’un report de la hausse de la production de l’Opep+, initialement prévue début octobre: le Brent prend 0,66% à 73,17 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) avance de 0,59% à 69,61 dollars.
(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Zhifan Liu)
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