L’Europe boursière attendue en hausse, la Chine rassure sur le COVID
BESOIN DE 5000 PARTENAIRES POUR LA CHAÎNE CHRETIENS TVpar Laetitia Volga
PARIS (Reuters) – Les principales Bourses européennes sont attendues dans le vert lundi à l’ouverture grâce à l’annonce d’un assouplissement des restrictions contre l’épidémie de COVID-19 en Chine et à l’apaisement des inquiétudes concernant le rythme de hausses de taux de la Réserve fédérale.
Les premières indications disponibles donnent une progression de 0,61% pour le CAC 40 parisien, de 0,58% pour le Dax à Francfort, de 0,2% pour le FTSE à Londres et de 0,68% pour l’EuroStoxx 50.
La séance devrait être plus calme qu’à l’accoutumée en raison de l’absence d’une partie des investisseurs, la journée étant fériée aux Etats-Unis pour le Memorial Day. Wall Street et le marché obligataire américain rouvriront mardi.
Les marchés asiatiques sont en hausse, portés par l’espoir d’un retour à la normale sur le plan sanitaire et économique en Chine avec la levée progressive de mesures contre l’épidémie de COVID-19 dans le pays.
A Shanghaï, sous confinement depuis deux mois, les restrictions « déraisonnables » visant les entreprises seront levées mercredi, ont annoncé dimanche les autorités, et Pékin a remis en service une partie des transports publics et rouvert certains centres commerciaux et lieux culturels.
Le sentiment de marché devrait par ailleurs continuer de profiter des spéculations des investisseurs sur un ralentissement, voire une interruption, de la remontée des taux de la Fed dès septembre, dissipant ainsi la crainte d’une récession.
Parmi les indicateurs du jour, la première estimation de l’indice des prix à la consommation en Allemagne en mai retiendra l’attention des investisseurs. Le consensus Reuters anticipe une accélération de l’inflation à 8,0% sur un an après +7,8% en avril.
A WALL STREET
La Bourse de New York a fini en forte hausse vendredi, les signes d’un pic de l’inflation et la solidité de la consommation ayant incité les investisseurs à aborder un long week-end de trois jours avec un optimisme croissant quant à la capacité de la Fed à resserrer sa politique monétaire sans faire basculer l’économie dans la récession.
L’indice Dow Jones a gagné 1,76% à 33.212,96 points, le S&P-500 2,47% à 4.158,24 points tandis que le Nasdaq Composite a clôturé en hausse de 3,33% à 12.131,13 points.
EN ASIE
A la Bourse de Tokyo, le Nikkei prend 2,3%, au plus haut depuis plus de cinq semaines, porté par la nette progression de la Bourse new-yorkaise vendredi et par l’optimisme concernant l’évolution de l’épidémie de COVID-19 en Chine.
L’indice SSE Composite de Shanghaï avance de 0,55% et l’indice CSI 300 de Chine continentale de 0,69%, les valeurs liées à la consommation et aux voyages en tête.
CHANGES
L' »indice dollar », qui mesure les variations du billet vert face à un panier de devises de référence, recule pour la troisième séance consécutive, les cambistes ayant revu leurs anticipations sur la politique monétaire de la Fed qui pourrait ralentir, voire suspendre, le cycle de remontée des taux au quatrième trimestre.
L’euro remonte ainsi à 1,0753, proche d’un plus haut en un mois.
PÉTROLE
Les prix du pétrole sont en hausse, évoluant à leur plus haut niveau depuis deux mois, dans l’attente d’un sommet européen ce lundi et mardi à Bruxelles sur un nouveau paquet de sanctions contre Moscou qui pourrait inclure un embargo sur le pétrole russe.
Les Vingt-Sept ne sont pas parvenus dimanche à un accord sur ce point mais ils poursuivront les négociations dans la matinée.
Le Brent gagne 0,48% à 120 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 0,78% à 115,97 dollars.
(Rédigé par Laetitia Volga, édité par Bertrand Boucey)