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Les marchés pourraient sous-estimer les risques géopolitiques, estime le FMI

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par Pete Schroeder

WASHINGTON (Reuters) – Les risques financiers à court terme sont limités mais l’assouplissement monétaire pourrait alimenter des bulles sur les valorisations des actifs, ce alors que les marchés pourraient sous-estimer les risques posés par les prochaines élections et les conflits armés, a déclaré mardi le Fonds monétaire international (FMI).

Dans son rapport semestriel sur la stabilité financière mondiale, le FMI alerte sur une « déconnexion grandissante » entre les incertitudes géopolitiques de plus en plus fortes et la faible volatilité sur les marchés.

Cette déconnexion augmente le risque d’un choc financier comparable à celui observé en août, lorsque la Banque du Japon avait relevé ses taux, explique le FMI.

Le ralentissement de la croissance des bénéfices et l’affaiblissement du secteur de l’immobilier commercial semble ne pas éroder l’optimisme des marchés actions et du crédit, relève par ailleurs l’institution basée à Washington.

Le cycle d’assouplissement monétaire mondial pourrait mener à des conditions financières « accommodantes » mais des taux moins restrictifs pourraient soutenir des valorisations déjà élevées et encourager l’endettement des acteurs privés et des acteurs souverains, tout en augmentant le levier des groupes financiers non-bancaires, s’inquiète le FMI.

« Ces vulnérabilités pourraient amplifier des chocs devenus plus probables du fait de l’incertitude géopolitique et économique élevée, ce alors que se poursuivent des conflits armés et que l’incertitude demeure sur les mesures que prendront les prochains gouvernements qui doivent être élus », écrit le FMI.

En plus des guerres en Ukraine et au Moyen-Orient, la moitié de la population mondiale a ou va élire un nouveau gouvernement cette année, rappelle le FMI. L’élection présidentielle américaine aura lieu le 5 novembre.

L’institution remarque que les mesures promises par les candidats ou les gouvernements nouvellement élus manquent souvent de clarté mais impliquent d’importantes conséquences économiques.

Les économistes et certains observateurs à Wall Street s’inquiètent notamment des hausses des droits de douane promises par le candidat républicain à la Maison Blanche Donald Trump et arguent qu’elles pourraient raviver l’inflation. Les baisses d’impôts promises par l’ex-président pourraient par ailleurs creuser le déficit.

Le FMI enjoint les banques centrales à communiquer clairement et à abaisser les taux de manière graduelle et ajoute que les régulateurs devraient suivre de près les volumes de dette d’entreprise, ainsi que le secteur de l’immobilier commercial.

L’institution ajoute que les régulateurs doivent s’assurer que les banques sont bien supervisées et que les exigences d’information exigées des acteurs financiers non bancaires devraient être renforcées. Le rapport précise que les régulateurs ont en général une vision moins précise des activités de ces acteurs et de leurs niveaux de levier, ce alors que le rôle de ces groupes au sein des marchés financiers est important.

Le rapport évoque par ailleurs l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA), le FMI estimant qu’un usage plus général de cette technologie par le secteur de la finance améliorera l’efficacité et la rapidité des opérations, au prix d’une volatilité plus élevée.

La dépendance à quelques groupes d’IA pose par ailleurs des risques opérationnels et pourrait compliquer la tâche des régulateurs désireux d’encadrer une technologie considérée comme opaque, ajoute le rapport.

(Rédigé par Pete Schroeder, Corentin Chappron pour la version française, édité par Blandine Hénault)

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