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L’économie mondiale ralentira en 2024, les obligations à privilégier selon Amundi

PARIS (Reuters) – L’inflation se rapprochera des cibles des banques centrales à mesure que la croissance économique ralentira en 2024, ce qui déclenchera un assouplissement des politiques monétaires et profitera en premier lieu aux obligations, selon Amundi qui publie jeudi ses perspectives d’investissement.

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La société de gestion, qui gère 1.950 milliards d’euros d’actifs, prévoit une croissance du produit intérieur brut (PIB) mondial de 2,5% en 2024, mais les performances seront dispersées : les pays développés verront leur économie croître de 0,7% en moyenne, contre 3,6% pour les économies émergentes.

Dans le détail, les États-Unis entreraient en récession « modérée » dès le premier semestre 2024, avant que l’économie ne se stabilise au second semestre, permettant au PIB américain de croître de 0,6% l’an prochain, tandis que la zone euro et le Royaume-Uni afficheront des performances légèrement inférieures, avec une croissance de 0,5% attendue en 2024.

Les pressions inflationnistes à l’échelle mondiale devraient s’atténuer, mais des risques demeurent : une « transition énergétique désordonnée » et l’émergence d’un nouvel ordre mondial pourraient de nouveau pousser les prix à la hausse, en particulier ceux de l’énergie et des denrées alimentaires, prévient Amundi.

Le gérant d’actifs prévoit néanmoins respectivement 150 et 125 points de base de baisse des taux d’intérêt pour la Réserve fédérale et la Banque centrale européenne en 2024, des projections plus audacieuses que celles des marchés monétaires, qui parient sur 88 et 86 points de baisses.

Dans ce contexte, le ralentissement de l’activité et de la dynamique des prix pourrait permettre de retrouver une corrélation négative entre actions et obligations, mais la diversification des portefeuilles pourra aussi être complétée par des actifs réels et alternatifs, pointe Amundi.

Le gérant estime que l’obligataire sera la classe d’actif de 2024 alors que les taux ont atteint un pic probable, et recommande de s’exposer aux titres souverains et au crédit le mieux noté (« investment grade »).

Pour autant, la dette émergente libellée en devises fortes ainsi que le haut rendement à court terme en euros redeviendront intéressants en seconde partie d’année, estime Amundi.

Les actifs risqués souffriront si le scénario d’Amundi se vérifie, et le groupe recommande de se concentrer sur des valeurs de qualité, à faible volatilité, et qui versent régulièrement des dividendes en début d’année 2024.

A mesure que l’année progressera et que les taux s’assoupliront, Amundi conseille de se tourner vers des valeurs et des marchés cycliques, comme l’Europe, les marchés émergents, et les petites capitalisations.

L’intelligence artificielle demeurera l’un des thèmes importants des marchés actions l’an prochain, avec la transition énergétique et la santé, estime Amundi.

(Rédigé par Corentin Chappron, édité par Blandine Hénault)

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